Me voilà donc au Texas. La raison? Mon chien n’était pas d'accord avec la neige hâtive tombée sur Montréal et voulait voir un palmier. Et je ne peux rien lui refuser…
Bon. J’avoue, ce n’est pas la vraie raison principale, celle-là, je l’ai admise dans mon dernier blogue. En tant que fan des Colts
d’Indianapolis dans la NFL, il y avait bien plus de 625 jours que je n’avais
pas vu mon équipe. Je vous ai d’ailleurs expliqué la « règle » que
j’ai établie il y a plusieurs années qui exige que j’assiste à au moins un de
leurs matchs par saison.
Alors, après 1443 jours, soit 3 ans, 11 mois et 13
jours (OMG), j’ai ENFIN pu renouer avec mon équipe. Depuis mon dernier match,
le quart Andrew Luck dont j’arborais fièrement le chandail, a pris sa retraite et donc
j’ai commandé un nouveau jersey. Mon choix s’est arrêté sur le phénomène
Jonathan Taylor, un porteur de ballon absolument extraordinaire. Ça adonne
qu’il porte le numéro 28 et comme j’ai 28 ans chaque année… c’était parfait.
Mais comme le titre l’indique, ce sont des « p’tites
vites », alors allons-y.
Ce n’est pas la première fois que je vois des « pet relief areas » dans des aéroports américains – parce qu’ils sont vraiment plus à l’aise avec les animaux qui voyagent que nous au Canada –, mais l’aéroport de Charlotte remporte la palme jusqu’à maintenant avec ces nombreuses stations comme celle-ci :
D’ailleurs, comme nous étions à Charlotte, je m’en serais voulu de ne pas prendre cette photo (malgré son double-menton) :
C’est l’été ici si je me fie à la température, mais c’est quand même le temps des fêtes et j’ai été agréablement surprise de tomber sur cette patinoire en me rendant à un match de basket!
Alors, parlant de basket, j’étais évidemment très contente de pouvoir assister à un match des Rockets de Houston. Et je dois l’avouer, ce n’est qu’une fois ici que j’ai fait le lien entre la NASA et le nom de l’équipe. Pas fort, hein? Même chose pour l’équipe de baseball qui s’appelle les Astros… Mais à ma défense, je ne m’étais tout simplement jamais arrêtée à ça!
Comme dans la NFL, les Rockets ont une politiques « no bag », alors à moins d’avoir une sacoche de la grosseur d’un portefeuille, on ne peut pas l’apporter. C’est surprenant, mais au moins, on s’assure de ne pas avoir d’armes ou de trucs du genre.
Mon billet pour le basket n’était vraiment pas cher. J’ai profité du Black Friday pour en obtenir un à 25$ qui comprenait un breuvage (bière, eau ou boisson gazeuse). Ça vaut la peine! J’ai eu droit à un match enlevant, alors que c’était l’égalité 116-116 dans les derniers instants du match et que les Rockets ont réussi le panier gagnant avec 1,6 seconde à jouer. Ce n’était pas salle comble, mais l’ambiance était vraiment cool et comme c’était mon premier événement sportif depuis une éternité, j’ai adoré!
Par contre, pour 12$, j’ai eu droit au quesadilla le plus triste de l’histoire.
Une belle initiative, c’est le coin des jeux pour enfants. Il y a une arcade et un terrain de basket et les jeunes doivent débourser quelques dollars (OK, les parents doivent débourser…) et tout l’argent va à l’hôpital pour enfants de la région.
Le dernier championnat de l’équipe remonte à 1995, mais ils ont conservé le plancher et on reconstruit un vestiaire pour qu’on puisse s’y prendre en photo :
Prochain arrêt : le football. Les Texans sont tellement mauvais cette année que j’ai pu avoir un billet pour 19$! Et honnêtement, ils étaient vraiment pourris. Je ne me plaindrai pas, mon équipe a gagné 31 à 0! Ça compense pour la fois où je suis allée voir les Colts à Dallas et qu’à un moment dans le match, la marque était de 42 à 0 pour les Cowboys… Cette fois, les gens les huaient et étaient peu nombreux dans les estrades. Ce n’est certainement pas mon portefeuille qui va s’en plaindre.
Je parlais dans mon dernier blogue de l’avancée technologique fulgurante des États-Unis en raison de la pandémie et en voici un autre exemple. On peut payer sa facture au restaurant avec un code QR. La première fois que je l’ai utilisé, toutefois, la serveuse était un peu déboussolée et est allée vérifier avec le gérant parce que j’étais la première à se servir de cette option. Mais je l’ai refait quelques fois et wow, quelle économie de temps! Une idée pour nos restos au Québec?
Par contre, pour pouvoir payer, il faut inscrire son code postal. Évidemment, ils ne sont pas prêts à un code avec des lettres et des chiffres. Mais voici mon truc infaillible, qui fonctionne aussi sur les pompes à essence : prenez les trois chiffres de votre code postal canadien et inscrivez « 00 » à la suite. Ça marche à tout coup, je vous le jure!
Non mais qui a dit que vous n’apprendriez rien avec mon super blogue 😉
Et vous n’avez encore rien vu concernant Houston, je vous l’assure!