lundi 2 juillet 2018

Visite éclair à Atlantic City

Ceux qui me connaissent connaissent aussi mon amour profond pour Carrie Underwood. C’est une des plus belles voix au monde, selon moi. C’est elle qui m’a fait tomber en amour avec le country. C’est à cause d’elle que je suis éventuellement allée à Nashville pour assouvir ma soif de ce style de musique.

Et c’est maintenant à cause d’elle que je suis allée à Atlantic City. Après trois spectacles à Ottawa, un à Sunrise (Floride) et un à New York, j’ai ajouté cette ville à ma liste d’endroits où j’ai vu ma chanteuse préférée (ex-aequo avec Céline, évidemment).
Elle n’est pas encore en tournée officielle et n’a lancé qu’un single de son prochain album, alors c’était un spectacle de type hors série. J’avais vu passer ça sur Instagram et tout de suite, j’ai su que j’irais. J’ai d’abord demandé à une amie si elle pouvait venir avec moi. Mais le prix des billets – 150 USD au minimum si ma mémoire est bonne – aura eu raison d’elle. Comme je l’ai fait si souvent, j’ai décidé d’y aller toute seule. Fini le temps où je me privais de faire des choses auxquelles je tenais!

Le hic, c’est que quand je me suis décidée et que j’ai demandé mes congés, le spectacle était déjà sold out. Grrrr. Alors j’ai payé un billet en revente à presque le double du prix initial. Outch.

Ensuite, fallait réserver un hôtel. Je m’attendais à ce que ce soit super abordable. Disons que ce que j’avais en tête en pensant à Atlantic City, c’était un vieux Las Vegas désuet avec plein d’hôtels au nom de Trump. Ce n’était finalement pas vraiment ça. J’avais l’impression que c’était en renaissance. Du moins, c’est ce que le prix des hôtels laisse entendre. Sans entrer dans les détails, disons que la seule autre fois dans ma vie où j’avais payé aussi cher pour une chambre, j’avais vue sur les escaliers de Time Square… Sauf que j’ai décidé de payer plus cher – et de ne pas regarder mon relevé de carte de crédit! – pour pouvoir marcher jusqu’au Hard Rock Hotel pour le spectacle et ne pas me casser la tête avec le stationnement.

C’est sûr qu’au prix que j’ai payé, je m’attendais à avoir des paillettes d’or sur mon oreiller, mais ce n’était pas le cas. La chambre était toutefois ben correcte si on ne pensait pas au prix et l’emplacement était parfait. De plus, on ne m’a chargé que 10$ pour le stationnement pour 24 heures.

J’ai eu quelques petits pépins à l’aller. Premièrement, j’ai cherché mon passeport pendant quelques jours à la maison. C’était près de la panique. Puis tout de suite après avoir passé les douanes, là, vraie panique. Je ne trouvais pas mon cell et je me suis dit que je l’avais oublié dans la salle de bain de la boutique hors taxe. J’ai pris la première sortie pour revenir sur mes pas pour entendre mon cell sonner juste avant de repasser les douanes – et avoir l’air conne! J’ai donc fait un «U-turn» à la frontière et repassé les douanes pour de bon.

Ensuite, je suis arrêtée à Lake George (wow!) pour faire le plein. J’ai payé avec ma carte de crédit et je suis entrée pour m’acheter une collation. Au moment de payer, je réalise que je n’ai plus ma carte. Je l’ai retrouvée plusieurs minutes plus tard par terre entre le dépanneur et ma voiture. J’ai frôlé la catastrophe!

Passons maintenant à Atlantic City où, heureusement, les «bad luck» m’ont laissée tranquille.

Carrie était extraordinaire. Comme d’habitude. C’était un concert plus intime, dans une salle de seulement 7000 places. Son spectacle soulignait la réouverture de ce casino. Et il est beau!
Légère (OK, grosse) déception : c’est qu’il y avait des centaines de places vides. Pour un concert à guichets fermés depuis des semaines, disons que c’est frustrant. Je me dis qu’ils ont automatiquement mis des billets sur le marché de la revente et qu’ils sont restés pris avec et donc que j’ai payé beaucoup trop cher.
Deux moments cocasses : Carrie a raconté que deux de ses valises ne s’étaient pas rendues – ils étaient à Londres deux jours plus tôt – et que sa styliste a dû trouver un ensemble à la dernière minute dans les outlets de la ville. Elle a pointé ses bottes en disant qu’elles avaient coûté 15$. Et elle n’a pas menti, je les ai trouvées au Charlotte Russe le lendemain!
Puis après une chanson, elle a lancé «Mais quand est-ce que je vais commencer à écrire des chansons qui sont faciles à chanter?» C’est ce qu’il y a d’impressionnant chez elle : la puissance et la justesse de sa voix!

Pour le reste, le boardwalk était très beau, mais classique, soit avec des boutiques de souvenirs, une tonne de magasins de vapoteuses, des «psychics», arcades, restaurants et autres.
Voici quelques trucs en rafale.

Je ne sais pas comment j’ai fait, mais j’ai résisté à la tentation d’essayer les Reeses frits.
J’ai aussi fait un tour de grande roue.
 

Il reste tout de même des bâtisses et des terrains vacants, ce qui nous rappelle les moments difficiles que la ville a vécus.
 

C’est à Atlantic City qu’est couronnée Miss America Pageant chaque année. On peut d’ailleurs se faire «couronner» nous aussi.
Il y a quand même quelques ressemblances avec Las Vegas.
Vous savez maintenant où aller si vous voulez du maquillage pas cher…
Et en terminant, voici quelques photos classiques de l'endroit!
 


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