J’ai toujours voulu aller à St. Louis. Juste pour voir l’arche.
Elle m’a tout simplement toujours fascinée.
J’ai enfin pu cocher ça sur ma bucket list. Je n’avais que
quelques heures pour profiter de la ville, mais c’était suffisant pour enfin m’approcher
de cette intrigante structure.
Tout d’abord, je dois admettre que je l’avais sérieusement sous-estimée.
Mais genre, vraiment beaucoup. Dans ma tête, c’était une petite arche cute,
peut-être de la grandeur de l’Arc de triomphe.
Oh que non.
Le Gateway Arch fait l’équivalent de… 63 étages. Ou 630 pieds. Ou si vous préférez, 63 autobus scolaires empilés un sur l’autre. Et mieux encore, on peut y monter! Je ne m’attendais pas du tout à ça et ceux qui me suivent depuis un bout savent que dès que je peux monter quelque part pour avoir une belle vue de la ville, je le fais!
C’est quand on s’approche de l’arche qu’on réalise à quel point elle est imposante. Pas étonnant, c’est 17 246 tonnes de matériaux, dont 900 d’acier, qui la forment! Ça, c’est l’équivalent de 7,203 éléphants. Tsé, des belles unités de mesure.
Pour y monter, c’est assez impressionnant. Pensez-y, ça ne peut pas être un ascenseur et il serait impensable de faire monter les 1067 marches à pied aux touristes. C’est donc un train qui a été bâti à l’intérieur. Neuf petites cabines – avis aux claustrophobes, n’y allez surtout pas! grimpent au sommet sur des rails, à 3,86 milles à l’heure (6,21 km/h), soit 340 pieds par minute. Ça prend quatre minutes pour monter et trois pour redescendre.
En haut, on n’a que de toutes petites fenêtres (32 en tout), de 27 po x 7 po pour observer la ville. Normal, ç’aurait gâché l’aspect massif de l’arche si on avait pu voir des trous au sommet!
Voici donc la vue qu’on a d’en haut.
On la sent bouger aussi un peu et comme le plancher est en angle, on est un peu déboussolés en sortant du train. Et si vous échappez votre cellulaire (comme moi, évidemment), ça se peut qu’il glisse… J’ai eu une petite frousse, disons.
D’en haut, on voit bien le stade des Cardinals et aussi l’ancien des Rams (j’oublie toujours qu’ils sont maintenant à Los Angeles…) et j’ai demandé à un des guides si les gens de St. Louis étaient tristes à la suite du départ de leur équipe. Je ne sais pas si son opinion reflète celle de la majorité, mais il m’a dit que les gens étaient déçus de perdre leur équipe, mais qu’ils étaient contents d’une certaine manière parce que le propriétaire méprisait ouvertement la ville. Eh bien!
J’espère pouvoir y retourner, car même si la ville n’a pas bonne réputation – je ne m’y promènerais pas toute seule le soir – je l’ai trouvée belle et je suis certaine qu’il y a beaucoup à voir.