lundi 18 décembre 2017

Tallinn, mon coup de coeur

Quand j’ai décidé d’aller à Tallinn, c’était en grande partie juste parce que ça se faisait bien à partir d’Helsinki et que ça me ferait un pays à ajouter à ma liste – l’Estonie. Ouais, des fois je prends des décisions tout à fait rationnelles comme ça.

Quand j’ai dit à une de mes amies que j’allais à Tallinn, elle s’est mise à capoter. C’est qu’elle a découvert cette ville… sur Instagram. Elle m’a dit que c’était une des villes les plus belles qui soient et qu’elle voulait absolument la visiter. Mais bon, je suis parfois blasée et je n’avais pas trop d’attentes. Je me suis dit que c’était une ville cute d’Europe, comme j’en ai vu quelques-unes.

J’y suis arrivée en tout début de journée, après avoir pris le traversier d’Helsinki au petit matin. J’étais un peu déçue de ne pas avoir une étampe de bateau dans mon passeport après avoir eu celle avec un train en arrivant en Finlande, mais c’est ça, l’Europe. Il pleuvait un peu et c’était vraiment grisâtre dehors. Ce qui était frustrant, parce qu’il faisait super beau quand j’ai quitté la Finlande, deux heures plus tôt.
J’ai embarqué dans le bus hop on hop off au port, parce que c’était la solution la plus simple avec ma valise. Mais j’ai quand même dû marcher pas mal avec mes affaires avant de trouver mon hôtel parce que ce que j’ignorais, puisque je n’avais pas vraiment eu le temps de faire mes recherches avant de partir, c’est que c’était une cité médiévale fortifiée (des fortifications qui ont pris 200 ans avant d’être complétées…) et donc que les autobus ne roulaient pas à l’intérieur. J’aurais pu prendre un taxi, mais là, c’était trop compliqué. Mais finalement, c’était peut-être plus compliqué de marcher avec une valise à roulettes dans des rues comme celles du Vieux-Montréal! (J’ai compris pourquoi mes valises ne me toughaient jamais ben ben longtemps…)
J’ai attendu un peu que la pluie passe en me reposant dans ma chambre et quand je suis ressortie en début d’après-midi… wow. Le soleil était sorti et j’ai pu voir à quel point c’est vrai que cette ville est magnifique! En fait, c’est la vieille partie, celle qui est fortifiée, qui vaut le détour. C’est aussi là où se trouvent tous les touristes. Parce que les Estoniens, eux, n’aiment pas les gens – j’expliquais ça dans un précédent blogue. Les couleurs des maisons me rappelaient un peu Salvador, au Brésil. Le côté médiéval a des airs de Carcassonne, en France.
 
On y trouve plusieurs églises, dont une orthodoxe, Nevsky (ouais, j’ai eu des chansons d’Alex Nevsky dans la tête durant tout le voyage), qui n’a pas vraiment rapport dans le lot, mais qui est vraiment très belle.
Parlant d’église, je suis allée au sommet de l’une d’entre elles, Olaf (je pensais à la Reine des neiges chaque fois que je voyais son nom…), la plus haute, celle dont le clocher a été atteint par la foudre 11 fois et qui a été ravagée par… trois incendies! Elle était plus haute à l’origine, mais j’imagine qu’à un moment donné, ils se sont tannés de la rebâtir! Voici la vue qu’on avait de là-haut, après avoir monté 258 marches.
 

 
Il y avait aussi d’autres genres de belvédères pour admirer la vue :

Tallinn, en rafale…


Si Montréal a ses escaliers typiques, Tallinn a ses portes. Elles sont de couleurs différentes, parfois très travaillées, mais pas mal toujours imposantes.
 
Les résidents de Tallinn, qui sont un peu en compétition avec ceux de Riga, en Lettonie, clament que ce sont eux qui ont été les premiers à faire un sapin de Noël, en 1441. Le problème, c’est qu’il n’était pas décoré. Alors c’était un sapin vert de Noël, tout simplement!

Je suis allée dans un resto médiéval et j’ai commandé ce que je croyais être un drink. J’ai fait le saut quand j’ai reçu ça!
On peut aller marcher sur le bord du sommet de la tour de télévision, qui avait été construite pendant les Jeux olympiques de Moscou en 1980 puisque les épreuves de voile étaient disputées à Tallinn. Évidemment, je ne pouvais pas passer à côté de ça! (Au sens propre et au sens figuré, en fait!)
 
Un peu à l’écart de la cité, à distance de marche, il y a un nouveau quartier en vogue, très hipster.
J’ai failli faire de la figuration dans une publicité de voiture bien malgré moi!
Un peu plus loin, il y a un long mur avec des graffitis. C’est quand même spécial, avec la vieille ville en arrière-plan.
Quand je suis partie, le samedi matin, il y avait un marché qui avait «poussé» pendant la nuit sur la grande place au milieu de la ville!

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