samedi 1 octobre 2016

Qui peut bien visiter le Nebraska et le Wyoming? Moi, évidemment!

À force de parler de mes bottes de cowboy et de mes spectacles country, vous aurez compris que j’ai un petit côté «redneck». Sans le côté politique qui va avec et surtout, sans l’arme à la maison. Ne vous inquiétez pas!

C’est probablement pourquoi j’ai été agréablement surprise de mon dernier périple au beau milieu des États-Unis. Le but premier était d’aller voir des matchs de baseball et de football à Denver et de rouler jusqu’au mont Rushmore pour cocher ça sur ma «bucket list».

Je vous raconterai plus tard ces aventures, mais d’ici là, je vais vous parler de ce qui se trouve… entre les deux.

Tout d’abord, il n’y a pas grand-chose entre les deux. À vrai dire, il n’y a rien. Pas d’autoroute, pas de ville, souvent même pas d’âme humaine.
C’est long longtemps.

On a fait le trajet en motorisé. Mes parents ont traversé le Canada et sont revenus par les États-Unis, un voyage de deux mois, et moi, je suis allée les rejoindre en avion pour quelques jours. Je dirais qu’une maudite chance qu’on avait notre maison avec nous – pour vrai, j’avais oublié à quel point c’est l’fun le gros camping de luxe comme ça! – parce les hôtels sont plutôt inexistants sur le chemin! Ce n’est qu’environ cinq ou six heures de route, mais avec un gros «winnebago», c’est préférable de prendre son temps. On a donc roulé jusqu’à ce qu’on trouve un camping quelque part. En fait, je dirais plutôt «au milieu de nulle part». Il y avait un camping sur mon application «Around me», mais ce n’était pas le même que celui qu’on annonçait sur les affiches dans le village. Et par village, je veux dire comme dans les films, avec sur la route principale un saloon, quelques commerces et une école. Quand on a trouvé le camping, il était désert. À côté, un restaurant qui s’appelle juste «restaurant», avec une enseigne lumineuse au néon, qui est dans le stationnement d’un motel qui, vous l’aurez deviné, s’appelle juste «motel».

On entre dans le restaurant, où il n’y a que quelques clients, clairement des réguliers, une serveuse et un barman. La télévision (pas à écran plat), diffuse le Monday Night Football. Sans blague, j’avais le goût d’aller m’asseoir avec eux pour regarder la fin du match!

La serveuse nous indique que c’est le motel qui s’occupe du camping, qu’on doit aller dans le petit bureau à l’autre bout et sonner. Le gérant (probablement propriétaire et résident!) était super sympathique et est venu nous guider sur le terrain… avec son tracteur.

Aucune idée du nom de la ville. Mais c’était quelque part au Nebraska. Tout juste avant, on venait de voir un des plus magnifiques couchers de soleil qui soient!
Plus tôt dans la journée, on a fait un détour par Cheyenne, au Wyoming, parce que c’était une des seules villes en caractère gras sur notre atlas. Cette petite ville aussi avait ses airs «far west» qui m’ont beaucoup charmée. 
 
Il faut dire aussi qu’avec des bottes de cowboy géantes peintes un peu partout dans ce qu’on pourrait qualifier de «centre-ville» ET un magasin d’articles de bottes de cowboy et d’accessoires parfois douteux, c’était bien assez pour me conquérir!
 

Bon. Pour la prochaine confession, j’aimerais que vous ne me jugiez pas. Je suis vraiment tombée amoureuse d’une paire de bottes. Mais je ne les ai pas achetées. Et la raison est purement budgétaire. Mais je promets que je ne les aurais portées que le 4 juillet, aux States. Voici lesdites bottes :
J’ai tout de même conservé le catalogue. Au cas…

Pour ce qui est des accessoires douteux, on s’est gâtés. On peut maintenant se faire des œufs en forme de «gun». On ne l’a pas encore essayé. Et ça m’étonnerait que ça devienne un article essentiel à nos déjeuners!
À mon arrivée, je suis allée rejoindre mes parents dans la petite ville de Central City, à une vingtaine de minutes de Denver. Un magnifique village qui nous propulse dans les années de Lucky Luke, carrément! Casinos et saloons et petits restaurants, c’est à peu près tout ce qu’on trouvait sur la rue principale. 
 
Et je suis tombée sur un festival où le fait saillant du weekend était la course de vieilles voitures. Leur but était de se rendre tout en haut d’une très haute colline.
 
On a même eu droit à de mini pièces de théâtre à la western. C’était magique, je me sentais vraiment comme propulsée des dizaines et des dizaines d’années plus tôt!
 
J’ai adoré le petit côté western auquel je ne m’attendais pas vraiment durant ce voyage. Mais mon amour pour les États-Unis ne me poussera jamais à habiter dans une maison comme celle-ci, j’en fais une promesse solennelle! (L'image est laide parce que la photo a été prise rapidement à travers la fenêtre... et le moustiquaire!)

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