dimanche 1 novembre 2015

Biscuits, tennis, baseball, grosse bibite et country!

Cet été, j’ai réalisé un petit rêve. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai toujours adoré le Masters de Cincinnati (un tournoi de tennis). Bon, OK, je sais pourquoi. C’est parce que Roger Federer l’a souvent gagné. Voilà, c’est dit.

Bref, j’ai eu l’immense chance d’aller y passer la semaine au mois d’août. Du tennis pendant sept jours consécutifs, de 11h à minuit. Génial.
 
Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour visiter – et même juste voir – la ville. À peine débarquée de l’avion (et eu évidemment des problèmes parce que je passais par Toronto – j’ai dû courir comme une folle pour embarquer dans l’avion, le faire de justesse, pour finalement attendre puisque l’avion a été cloué au sol pendant une heure et demie…), je devais déjà me rendre au stade de tennis.

J’ai donc pas mal vu juste ça :
Ils ont investi beaucoup d’argent au cours des dernières années pour revamper le site. C’est vraiment beau. On dirait un mini-US Open. Et en plus, on y mange comme des rois. Je rêve encore de mon plat riz, poulet et sauce tomates, maïs et saveur secrète. J’ai oublié de noter le restaurant. Je m’en veux!
 Et pour couronner le tout, c’est mon préféré qui a soulevé le trophée à la fin!

Play ball!


Le seul soir où je pouvais aller voir le baseball, c’était le vendredi et ça tombait en même temps que… la demi-finale opposant Roger Federer à Fernando Lopez. Je ne pouvais juste pas rater ça. J’ai donc fait mon deuil de mon match de baseball, me disant que j’allais devoir retourner dans cette ville un jour pour cocher ce stade de ma liste.

Mais comme Federer n’a fait qu’une bouchée de son adversaire, le match a fini tellement tôt que j’ai eu le temps de me rendre au centre-ville, à près de 30 minutes de route de là, pour voir les dernières manches! J’ai acheté mon billet en vitesse sous le regard douteux de la préposée qui me faisait remarquer que le match tirait à sa fin. Mais comme il ne m’a coûté qu’une vingtaine de dollars, ça ne me dérangeait pas. J’ai même pris un petit deux minutes pour m’acheter un chandail des Reds pour être fin prête à me transformer en vraie fan, comme je fais chaque fois que je vais voir un match à l’étranger!
Je suis tombée sur la soirée latine. Donc en fait, je n’ai pas vu les Reds, mais Los Rojos et ils ne jouaient pas contre les Diamond Backs, mais bien Los D-Backs.
 
J’avais vécu la même expérience dans un match de la NBA à Los Angeles, avec Los Lakers et El Heat. Disons qu’on ne verrait pas ça au Centre Bell!

À un moment donné, j'ai reçu quelque chose sur l'épaule. Je pensais qu'un partisan saoul me lançais des écailles d'arachides. Je me suis retournée, avec des couteaux dans les yeux pour que ce manège cesse. Mais je ne voyais rien. Puis, la personne à côté de moi m'a pointé le coupable... C'était cette chose qui m'avait attaquée!!!
Après le match, ils ont présenté des anciens sur le terrain avec une cérémonie, une séance de questions et réponses et le tout se terminait par des feux d’artifice. On peut dire que j’en ai eu pour mon argent!
La boutique de souvenirs des Reds est très belle, à l’image du stade. On y retrouve une réplique format géant du trophée de la Série mondiale, des bâtons et des balles.
 
Tout près du stade, il y a un cours d’eau et qui dit cours d’eau dit… pont! Moi qui les aime tant, j’ai adoré celui-ci :
 La thématique de la semaine était probablement les feux d’artifice, car j’en ai aussi eu le lendemain au tennis! Ils provenaient du parc d’attractions de l’autre côté de l’autoroute. Les manèges avaient l’air vraiment hot, mais ô quelle surprise, je n’ai pas eu le temps d’y aller! (Je dois vraiment retourner dans cette ville)
À mon hôtel, il y avait des biscuits aux pépites de chocolat en format «libre-service» et surtout «À VOLONTÉ» dans le hall d’entrée. Ils étaient parfaits. Dans mon «top 3 ever de biscuits aux pépites de chocolat». Ç’a donc été mon déjeuner et mon snack de fin de soirée. Pendant sept jours. Pour compenser, je montais les quelque 80 marches pour le haut des estrades presque chaque fois que je devais m’y rendre!

Compliqué, aller voir Jason Aldean!


Tout comme je l’avais fait à Winnipeg le mois précédent, j’ai regardé s’il y avait un spectacle intéressant pendant mon séjour. Petit coup d’œil sur Internet et voilà, j’ai trouvé! Et cette fois, c’était mieux que Wiz Khalifa que j’avais vu au Manitoba! J’étais super contente de constater que Jason Aldean était en show le dimanche soir. Je ne savais toutefois pas si j’allais être en mesure d’y aller en raison de mon travail. Je ne voulais donc pas acheter mon billet tout de suite. Que je puisse y aller ou pas, j’étais déçue de ne pas avoir mon «kit» country! Mais je ne suis pas folle au point d’avoir acheté un chapeau et des bottes de cowboy de rechange. (OK, je l’avoue, j’y ai pensé).

J’ai donc dû attendre à la journée même du spectacle pour savoir si j’allais terminer ma semaine avec une touche country. La réponse? Oui, mais je risquais de manquer une des premières parties. Pas grave, il y en avait plus qu’une. Mais comme je n’avais pas d’imprimante à ma disposition pour imprimer le billet que j’aurais acheté sur Stubhub (il n’y en avait plus sur le site de vente officiel), je me suis retrouvée sans billet, à quelques heures du show. Merde. J’ai décidé d’y aller quand même et d’en acheter à un «scalper».

Le spectacle était présenté sur une scène extérieure, adjacente à un stationnement d’un casino. Les installations avaient l’air temporaires. À mon arrivée, je me suis stationnée dans un immense champ rempli de 4x4, desquels descendaient des hordes de cowboys et de cowgirls. Décidément, je ne «fittais» pas du tout dans la foule avec mon linge «je viens de finir de travailler». Mais bon, on s’en fout un peu. L’important, c’est de trouver un billet!

Je m’étais aussi dit que je pourrais aller au kiosque Stubhub, qu’ils installent souvent près des salles de spectacles ou des stades où se déroule un événement. Je leur ai donc passé un coup de fil.

- Désolée madame, on n’en a plus du tout et il n’y a personne sur place, de toute façon.

Re-merde.

On passe au plan B! Je suis entrée dans le casino pour y retirer de l’argent. Les frais du guichet ATM? Cinq dollars!!! Ouch. Mais il faut ce qu’il faut. Je me suis dirigée vers l’entrée et j’entendais au loin la musique.

Aucun revendeur à l’horizon. What? La seule fois où j’en ai besoin, il n’y en a pas!? Soudain, je me dis qu’au pire, je m’assoirai dans le gazon et j’écouterai le spectacle gratuitement, sans le voir. Mais l’idée d’avoir l’air aussi pathétique – et cheap – ne m’attrayant pas tant, mettons.

J’ai donc suivi les directions pour la billetterie, en priant qu’il reste un pour moi. Alléluia! Il en restait des individuels! La dame me dit que c’est dans telle catégorie. Je n’ai aucune idée de quoi elle parlait, alors je lui ai simplement tendu les billets verts pour payer. J’ai pu entrer! Et j’avais une bonne place en plus. J’étais ravie. 
Pour «fitter» davantage dans la foule, je suis quand même passée par la boutique pour m’acheter un magnifique chandail «camouflage» sur lequel est inscrit en grosses lettres roses «She’s country» (le titre d’un de ses plus grands succès que vous pouvez écouter ici).

Ben quoi, faut s’assumer dans la vie!

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