mardi 21 juillet 2015

Sandwich au... plastique et architecture surprenante

Valence est une ville qui m’intriguait. Elle ne figurait pas sur notre itinéraire au début, mais on l’a ajoutée après avoir vu quelques photos sur le web. Il semblait y avoir des buildings à l’architecture particulière et on voulait aller y jeter un coup d’œil.

Parties de Barcelone la veille – avec un retard de deux heures sur notre horaire pour cause de «chasse à la boucle d’oreille perduepartout dans la ville» –, nous avons dormi à Tarragona. Une petite découverte faite en cherchant un hôtel entre les deux villes. On n’avait pas vraiment le temps de visiter, mais il y avait un incontournable : le magnifique aqueduc «Pont del diable».

Le GPS nous indiquait qu’il était à quelques minutes seulement de notre hôtel. On s’y dirige donc très tôt, puisqu’il nous restait encore une heure et demie de route à faire par la suite.

Arrivées au parc où se trouve l’aqueduc, on regarde sur l’affiche pour trouver notre direction. On sursaute en voyant «5 km». Euh… on doit marcher 5 km pour voir l’aqueduc? Eh merde, ce n’était pas dans le plan. On n’a pas le temps, on n’a pas les souliers pour ça, pas de bouteille d’eau et on n’a encore rien mangé de la journée. Bref, tout est en place pour qu’on manque de jugement – ce n’est pas la seule fois du voyage où ça nous arrivera! – alors on décide d’y aller quand même.

On a fait à peine une centaine de mètres qu’on voit ça… l’aqueduc. Et il est superbe, surtout à cette heure du jour, alors que le soleil reflète sur la brique.
On ne l’aurait probablement jamais su si on avait rebroussé chemin et abandonné l’idée de le voir, mais on était pas mal contente d’avoir «manqué de jugement». À notre retour, on a réalisé que le 5 km, c’était la longueur de tout le chemin qui fait le tour du parc. Disons que notre espagnol n’était pas à point avec quelques heures de sommeil seulement!

On reprend la route, direction : la playa! Il y a plusieurs plages à Valence et c’est à ce moment dans le voyage où ça adonnait le mieux. On avait donc un «gros» deux heures pour aller se reposer dans le sable avant de poursuivre notre voyage chargé.

Selon notre guide, on a choisi ce qui devait être la plus belle des plages. Bon. Je n’ai pas vu les autres, alors je ne peux pas juger, mais je ne serais pas prête à dire que c’est la plus belle plage que j’ai vue de ma vie. C’était bien, mais sans plus.
Mais c’était l’endroit idéal pour faire un «power nap» très bénéfique dans mon cas! Je me serais toutefois passée de mon lunch… J’ai pris un sandwich jambon fromage. Il n’y avait qu’une seule tranche de jambon et elle était si mince que je me suis résignée à la plier en deux et à sacrifier la moitié du pain, question que le sandwich goûte quelque chose.

Pour goûter quelque chose… j’ai été servie. Sauf que c’est à du plastique que j’ai goûté. Et mon sandwich avait été emballé dans du papier. Je ne veux donc même pas imaginer d’où venait le plastique. Je vous épargne les détails, mais j’ai eu un sale mal de cœur. Et je me suis butée à un serveur imbécile qui ne voulait pas me laisser aller à la seule toilette des environs – dans le restaurant – parce que j’étais en bikini. Désolée, j’ai couru, dude.

- Non. Pas de chandail, pas de toilette.

Même si j’étais au bord des larmes. Je l'aurais frappé. Il a failli avoir un dégât sur son plancher. Et il l’aurait mérité, croyez-moi!

La personne qui a imaginé le stationnement n'avait visiblement pas de voiture. Les bouts de bois sont plus élevés que tous les véhicules!
On s’est ensuite dirigées vers la ville. Il y a une partie moderne avec les édifices que j’avais vus sur le web et une autre plus ancienne, qui était jadis entourée d’une forteresse.

On a commencé par la partie plus moderne. Il y a l’aquarium – on voulait vraiment y aller, car il y a un tunnel où l’on passe et où on a vraiment l’impression d’être dans l’eau – mais on n’était pas prêtes à payer quelque 30 euros pour ça. Dommage, mais il fallait faire des choix!

Comme je l’ai dit plus tôt, l’architecture est… particulière. C’est beau et bizarre à la fois.
Comme celui, qui a l’air de… eh bien on ne savait pas trop.
Mais ça, on s’entend que ce sont des casques sortis de Star Wars. Je ne vois aucune autre explication.
 

Des marches, encore des marches!


Une fois dans le vieux quartier – super beau! – et après avoir engouffré nos premiers churros du voyage (un dessert délicieux!), on s’est dirigées vers l’église. On pouvait grimper en haut du clocher. Ça ne semblait pas si haut, alors on a décidé d’y aller.
Autre. Manque. De. Jugement.

C’était haut. Je tiens à souligner ici que Jenny a le vertige. Information importante à retenir!

Arrivées en haut épuisées – j’avais fait pire à Florence, en montant les quelque 400 marches, mais je vieillis, faut croire! – on a au moins pu admirer ce paysage.
 
On avait évalué, à l’œil, qu’il y aurait un peu moins d’une centaine de marches. Ouin. Je les ai comptées en descendant et je suis arrivée à 207, avec les dernières qui menaient à l’église. Une fois en bas, je demande au préposé combien il y avait de marches. Quand il m’a confirmé «207», j’ai crié un «Yeah! Je l’avais!» avec beaucoup trop d’enthousiasme. La face du gars qui ne comprenait tout simplement pas ma joie était «priceless». Je pense qu’habituellement,  c’est plus un sentiment de découragement que les gens «normaux» ont!

Avant de partir, j’ai voulu retourner voir les drôles de buildings, pour les voir de soir.

En prenant la photo, j’ai compris! Les deux édifices, le pont… ça forme un poisson! Tout! y est : nageoires, arêtes, queue, eau, tout
C’est magique. Fallait y penser!

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