Eh oui, je suis à Chicago. Encore.
Pour résumer ce que je fais ici, voici la discussion qui a eu lieu entre ma conscience… et
moi, lorsque les deux équipes finalistes pour la coupe Stanley ont été connues.
«Ce serait pas super
raisonnable d'aller voir le match no 6 de la finale de la Coupe Stanley. T'es
allée il y a deux ans» - ma conscience.
«Raisonnable? C'est quoi ça? Come on. C'est la finale» -
moi.
Ma carte de crédit 1 - Ma conscience 0
J’ai donc acheté mon billet pour le match no 6 de la finale
de la Coupe Stanley, à Chicago, quelques jours avant le début de cet affrontement ultime. Seule certitude :
si ce match avait lieu, une des deux équipes mènerait 3-2 et aurait la chance
de soulever la coupe devant moi.
Cette équipe, ce sera finalement les Hawks. Je vous laisse
deviner si ça fait mon affaire ou non!
Ne me demandez toutefois pas combien j’ai payé pour mon billet. Comme ç’avait été le cas en 2013, je ne le divulguerai pas. Mais une
petite recherche rapide sur Stubhub m’a permis de constater la veille de la
rencontre que les billets dans ma section se vendaient maintenant entre 1570 et
2100 USD… Mais rassurez-vous, les prix ont explosé après la victoire des Hawks
dans le match no 5. J’aurais pu le revendre et faire du profit, mais, euh,
comment dire… JAMAIS j’aurais fait ça?!
Tout ça pour dire que je serai dans les estrades lundi soir
pour ma deuxième finale de la Coupe Stanley en trois saisons. C’est d’ailleurs
lors de ce premier voyage un peu fou qu’était né «Rondelles et sacoches». Deux
ans déjà, le temps passe vite!
Cette fois, je n’avais pas vraiment envie de faire toute
cette route toute seule. J’ai donc obligé proposé à ma mère de m’accompagner.
Elle est retraitée et a donc un peu de temps libre et elle n’avait également
jamais visité la Ville de Vents, ma préférée en Amérique du Nord. J'avais hâte de la lui faire découvrir.
C’est donc en début de soirée samedi qu’on a pris la route.
On a regardé les deux premières périodes du match no 5 sur mon iPhone, sur la longue
et très plate 401. Le temps de la troisième, on a élu domicile sur une
banquette d’un Moxie’s en banlieue de Toronto.
J’ai ensuite roulé jusqu’à London où on s'est arrêtées - tard - pour dormir. La journée avait été
longue, mais rien comparé à celle qui allait suivre!
Arrivées à Chicago vers 15h dimanche, on n’a tout simplement pas
arrêté. Je vous reparlerai dans un prochain blogue de notre visite éclair de
tout ce qui se trouve sur Michigan Avenue entre la 8th et Chestnut St. Un petit
calcul rapide sur Google Maps me permet d’estimer notre marche de la journée à
environ 8 km. En touristes avec des sacs (je suis arrêtée dans une certaine
boutique souvenir…), des gougounes et surtout une température dépassant les 31 degrés Celsius sans même l'indice humidex, c’est épuisant! J'ai les pieds en compote.
Ajoutez à cela un tour en bateau et l’observation du haut d’une
tour, le tout couronné par une deep dish pizza et vous avez un aperçu de mes
neuf dernières heures.
Bref, je suis brûlée, alors le tour de ville virtuel devra
attendre encore quelques jours, désolée!
Mais pour vous faire patienter, voici tout de même un aperçu
de cette magnifique ville, du haut de la terrasse de la Trump Tower &
Hotel, où on a croisé un certain Jeremy Roenick!
Si tu recroises Jeremy, dit-lui Bonjour de ma part. Lui, ses parents Walter, Myrajo et son «p'tit frère» Trevor sont des amis, depuis son passage avec les Olympiques de Hull...
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