Je vous ai raconté mes aventures hollywoodiennes récemment,
mais Los Angeles, c’est beaucoup plus que ça!
Voici donc, en vrac, le reste de notre voyage!
Je voulais absolument voir le stade des Dodgers de Los
Angeles (baseball), car c’est le seul stade que je n’avais pas encore vu dans
cette région. On a donc programmé le GPS, direction Dodger Stadium (un des
rares qui portent encore simplement le nom de l’équipe dans le sport
professionnel!). À notre arrivée, on se retrouve devant des barrières et un
immense stationnement. Pas la moindre trace de quelque chose qui ressemble à un
stade. Un préposé à la sécurité nous informe alors que c’est fermé le dimanche
(il fallait évidemment que je veuille y aller la seule journée de la semaine où
c’est impossible…) et que nous ne pouvions malheureusement pas aller plus loin.
Déçues, nous avons rebroussé chemin en pensant pouvoir trouver une rue
adjacente quelconque qui nous donnerait une vue du stade. Eh bien non. Ça n’existe
pas! Le stade est entouré de son stationnement, mais il est comme dans le creux
d’une colline, alors impossible de le voir, à moins d’y aller directement.
Déception!
La seule photo que j’ai qui prouve l'existence de cette équipe, c’est une pub des Dodgers prise au bas de la route qui monte la colline. Bouhhhh.On est passées devant une salle de spectacle devant laquelle il y avait des dizaines de gens en ligne. C’était les auditions de So you think you can dance! Aucune chance que je profite de l’occasion pour essayer!
Un petit arrêt au Santa Monica Pier – là où il y a une grande roue et d’autres manèges sur un quai au-dessus de l’océan Pacifique – nous a permis de réaliser qu’on se retrouvait à la toute fin de la mythique route 66. C’est la route qui liait, à partir des années 1920, et ce, pendant 60 ans, les villes de Chicago et de Los Angeles. Beaucoup de tronçons ont été détruits au cours des 30 dernières années, mais elle restera toujours une des plus connues!
Notre obsession des «funnel cakes» a été bien servie au même endroit, alors qu’on en a mangé une énorme et délicieuse! Mais rassurez-vous, on était deux là-dessus!
On voulait absolument aller sur une plage, question de se prendre pour des actrices de «Alerte à Malibu». Le hic, c’est qu’il faisait pas mal froid! Puisqu’on s’était gâtées avec la location d’une décapotable, on a roulé les cheveux au vent sur la route 1, celle qui longe la mer. On a donc eu droit à une vue magnifique, malgré les nuages!
Une fois à Malibu, on était pas mal seules sur la plage!
In-N-Out Burger
Dans mon petit livre sur Los Angeles, on nous suggérait d’aller manger au In-and-Out Burger. Au début, je ne voyais pas trop l’intérêt, puis après quelques recherches, j’étais convaincue! C’est une chaîne de restaurants qui n’existe qu’en Californie et dans quelques États du Sud-Ouest. C’est un fast-food, avec des hamburgers, mais leur particularité, c’est qu’il n’y a absolument aucun aliment congelé dans aucun restaurant. Croyez-moi, ça fait toute une différence et j’ai rarement mangé un aussi bon burger dans un fast-food!
Le menu est ultra simpliste : hamburger, cheeseburger, double cheese, frites, boissons gazeuses et lait frappé. Mais il y a également moyen de commander plus de boulettes et plus de fromage en mentionnant 3x3 ou 4x4. Un menu «secret» est aussi disponible, mais je n’étais pas au courant au moment de ma visite. Il semblerait qu’il y a des codes secrets que l’on peut dire aux employés pour modifier notre commande!
Un «ami» d’Arnold
Petit saut maintenant à Venice Beach pour aller marcher sur le fameux boardwalk. On y retrouve des restos, des boutiques (certaines bizarres et douteuses) et beaucoup d’artistes qui vendent leurs œuvres. Il y a aussi un gym sur le bord de la plage, où Arnold Schwarzenegger s’entraînait quand il était jeune. On a croisé un monsieur qui, d’après moi, s’y entraînait déjà dans le temps d’Arnold!
Je ne sais pas si c’est pour cette raison que ça s’appelle Venice, mais ils ont aménagé des canaux, comme la ville du même nom en Italie. Mais disons qu’avec la sécheresse, le résultat n’est pas tout à fait le même!Avant-dernier arrêt de notre périple : nous sommes allées voir le bateau Queen-Mary I, qui est accosté (il est à la «retraite» depuis 1967) à Long Beach. Il est vraiment impressionnant, surtout quand on pense qu’il a traversé l’Atlantique pour la première fois en 1936! J’ai récemment appris que ce paquebot avait accidentellement fait couler un navire qui l’avait escorté durant la Deuxième Guerre mondiale. Craignant se faire rattraper, le bateau n’avait pas porté secours à celui en détresse, causant la mort des 338 personnes à bord! Pas très gentil, ça!
Aujourd’hui, c’est un hôtel et un restaurant. Malheureusement, on n’a pas eu le temps d’embarquer dessus pour le visiter!
Un peu de hockey
Évidemment, je ne pouvais pas quitter Los Angeles sans voir au moins un match de hockey. Je suis donc allée voir un excitant match opposant les Oilers d’Edmonton aux Ducks d’Anaheim, au Honda Center.
Fait inusité, il n’y a pas d’escaliers roulants dans cet amphithéâtre (du moins, je n'en ai pas vus!)! Que des escaliers normaux! Et tous les planchers, les murs et les escaliers sont… en marbre. J’en ai déduit qu’ils ont tellement dépensé pour le marbre qu’il ne leur restait plus rien pour les escaliers roulants.
Folle comme je suis, c’est après ce match que j’ai repris la route en direction de... Las Vegas! Eh oui, comme si je n’avais pas assez fait de route cette journée-là, allant de Los Angeles à Malibu pour redescendre à Long Beach avant de revenir à Anaheim (près de 200 km au total), j’ai ajouté quatre autres heures de route pour arriver à la ville du vice au cours de la nuit. C’est là que nous allions passer les trois journées suivantes.
Je vous raconterai bien ça une autre fois!