mardi 14 janvier 2014

Sensations fortes et hockey à Tampa

Je reviens de la Floride et je me suis dit que je devais bien faire un blogue sur ce coin de pays que je connais bien, car mes parents y ont un condo depuis quelques années.
Le hic, c'est que puisque c’est un peu ma deuxième maison, c’est comme si je ne savais pas quoi en dire, car je ne m’y sens pas vraiment en voyage. Mais en faisant le tour des photos de mes derniers périples dans cet État du sud – j’y suis allée huit fois depuis Noël 2010 – j’ai réalisé que j’avais finalement un tas de choses à raconter!

Donc je vous avertis, il risque d’y avoir une grosse section «Floride» au cours des prochaines semaines sur ce blogue.

Mon premier billet? Tampa!

Pour les besoins d’un reportage pour le Journal, que vous pouvez lire ici, je devais aller passer deux ou trois jours à Tampa (le nom Tampa représente la ville, alors que Tampa Bay est la région qui regroupe aussi St. Petersburg et Clearwater Beach).

Ça tombait bien, le Canadien y était aussi pour affronter le Lightning! Bon, OK, je l’avoue, c’était la raison principale de notre présence sur la côte ouest de la Floride…

Je partais de la banlieue de Fort Lauderdale, alors en chemin, nous sommes arrêtés à Legoland, un parc d’attractions mettant en vedette, vous l’aurez deviné, des blocs Lego! C’est situé a Winter Haven, une petite ville à distance égale d’Orlando et de Tampa.

Il y a quelques manèges qui sont amusants, mais juste pour voir les reproductions des grandes villes américaines, ça vaut la peine d’y aller! Le prix d’entrée est assez élevé par contre, frôlant les 100$ par personne, alors je vous aurai avertis!

C’est vraiment impressionnant. New York, San Francisco, Washington, South Beach, Las Vegas (la Strip au complet!) ne sont que quelques exemples des villes que l’on retrouve en format miniature. Tout, mais absolument TOUT est fait en Lego. Je ne peux même pas imaginer le nombre d’heures qu’ils ont mis là-dedans. Parce que pensez-y, s’ils se rendent compte à la fin qu’ils ont fait une erreur tout en bas… ils doivent avoir envie de se trancher les veines!

Voici quelques exemples (remarquez sur la dernière photo, il y a un enfant à gauche, ça vous donnera une idée de la grosseur des constructions!) :
   
La soirée se termine avec des feux d’artifice. J’en ai tellement vu dans ma vie que ça ne m’impressionne pas vraiment. Mais ils ont trouvé un moyen de me couper le souffle : nous faire porter des lunettes 3D. Sérieusement, je vais toujours les porter à l’avenir pour voir des feux d’artifice! Je ne sais pas si ça nécessite des feux particuliers, mais on les voyait en 3D, comme s’il y avait une explosion de dés à jouer dans le ciel. J’ai essayé de faire «porter» mes lunettes à ma caméra. Ce n’était pas évident, mais ça donne à peu près ça :
Le gros parc d’attractions de la région de Tampa Bay est sans aucun doute Busch Gardens. Ma mère, pas très habile avec la langue de Shakespeare, passait son temps à dire «Boutch»… au grand désarroi de mon père et moi! (oui, on lui a depuis expliqué la définition de ce qu'elle disait...)

Sous la thématique de l’Afrique, ce parc propose des manèges hallucinants et aussi un safari, avec autant d’animaux que si vous étiez au Kenya.

Malheureusement, il pleuvait. On a donc porté ces MA-GNI-FI-QUES et discrets imperméables durant une bonne partie de la journée.
Je n’ai pas pu faire beaucoup de manèges, car il y avait beaucoup d’attente, mais les 80 minutes d’attente pour faire le «Cheetah Hunt» valaient vraiment, mais vraiment le coup. Un des manèges les plus cools que j’ai faits de ma vie – et j’en ai fait!

Une force de 4G, une durée de 3 min 30 s, un départ qui se fait avec une force magnétique, qui nous fait passer de 0 à 60 milles à l’heure en quelques secondes à peine. Voilà quelques faits saillants de ce manège. Je l’aurais fait et refait si j’avais eu une «fast pass»!
 
Pour le reste, vous pouvez payer un extra pour faire un «vrai» safari en Jeep et aller nourrir les girafes. Je ne l’ai toutefois pas fait, alors je ne peux pas vous dire combien ça coûte et surtout si l’investissement en vaut la peine!
 
 
Par ailleurs, j’ai croisé des gars qui semblaient tous faire partie de la même équipe, parce qu’ils étaient tous habillés avec les mêmes couleurs. Ç’a évidemment piqué ma curiosité. Puis j’ai croisé ce qui semblait être une autre équipe. Ce n’est qu’en revenant à l’hôtel que j’ai compris que c’était les deux équipes qui participaient au Outback Bowl (un des milliers Bowls universitaires américains), la semaine suivante. Au bar de mon hôtel, on pouvait même choisir notre drink selon notre équipe favorite!

La dernière nuit de Kennedy


Tampa étant sur le bord de l’eau – mais pas du Golfe du Mexique, qui se trouve à 18 milles de la ville – plusieurs mini croisières sont offertes. J’ai essayé le «Water Taxi». On était seuls mes parents et moi à bord du bateau jaune et c’est le chauffeur qui nous faisait la narration avec un tas d’anecdotes et de faits historiques.
En vrac :
  • C’est à Tampa que John F. Kennedy a passé les trois dernières journées de sa vie, car il était parti de là en matinée pour Dallas. On connaît la suite. Il logeait à l’hôtel Floridan, qui fait maintenant partie du Registre national américain des sites historiques.
  • Un lien particulier lie Elvis Presley à Tampa, puisque c’est dans cette ville qu’il a donné son premier concert, en 1953.
  • On n’a pas le droit de peinturer les réservoirs aux États-Unis. Pour pouvoir le faire sur celui-ci, il a fallu que le Congrès américain se penche sur le dossier et ils ont finalement eu une exemption!
  • Les propriétaires des Buccaneers de Tampa Bay (NFL) possèdent aussi Manchester United (soccer).
  • Face à Tampa, on retrouve l’île Davis, sur laquelle on retrouve les maisons de millionnaires (dont les deux frères propriétaires des Bucs et de ManU). L’île appartenait jadis à un seul monsieur – d’après moi il s’appelait M. Davis, mais je ne l’ai pas noté! – et pour célébrer la vente de ses terres, il a voulu faire un voyage transatlantique avec sa femme. Le pauvre homme est toutefois tombé par-dessus bord… Il n’a pas célébré longtemps, mettons.
  • C’est à Tampa que s’entraînent habituellement les équipes universitaires d’aviron provenant de partout aux États-Unis. À la fin de leur entraînement, la tradition veut qu’ils laissent leur marque sur le bord d’un canal, comme sur cette photo :

Un peu de sport

Lors de mon dernier passage, comme je l’ai mentionné plus haut, je suis allée voir le Lightning contre le Canadien.
 
Ils ont investi 40 millions $ l’an dernier pour rénover et moderniser l’aréna et croyez-moi, ils n’ont pas raté leur coup!

Trois choses m’ont vraiment impressionnée au Tampa Bay Times Forum :
  • Il y a de vrais éclairs à l’intérieur :
  • L’écran géant, le plus gros que j’ai vu dans un aréna de hockey :
  • L’orgue. Cinq  claviers et 42 tuyaux, rien de moins!
 
L’endroit est très festif. Il y a un tailgate party tous les jours de match, qui commence en après-midi. Il y a aussi de la musique, avec un band qui joue avant et après la rencontre. Pas surprenant qu’il y ait autant de monde!
Au centre-ville, un des édifices au sommet tout en lumières adapte ses couleurs selon les événements. Le soir du match du Lightning, c’était le logo!

Baseball dans un dôme


L’été dernier, j’étais aussi passée par Tampa Bay pour aller voir un match de baseball, les Rays contre les Blue Jays de Toronto. Je n’ai pas grand-chose à dire sur cet événement sportif à part que… ben… euh… c’était un peu plate! Difficile d’avoir de l’ambiance dans un match de baseball quand le toit ne s’ouvre pas et qu’il n’y a que quelques milliers de spectateurs. Mmmm me semble que ça me dit quelque chose, ça.

Une dame vraiment trop motivée était assise tout près de nous. Le genre avec des pantalons de pyjama à l'effigie de son équipe, mais qu'elle porte aux matchs, avec un chapeau laid des Rays et tout. Elle ne m'aurait pas dérangée si ça n'avait pas été du fait qu'elle passait son temps à cogner sur une cloche à vache. Pour des prises, des coups sûrs, des attrapés. TOUT. LE. TEMPS.

On n’était plus capables au bout de deux manches.

La phrase de la soirée revient à mon amie Parmelie, après un point ou un circuit des Jays, qui lui a crié «Ding-a-Ling-a-Ling Cali***. Kin toé!». La dame n’a rien compris, mais moi, j’ai ri.
 

Magasinage imprévu


À environ 30 minutes du centre-ville, il y a de magnifiques «outlets», à Ellenton. J'y suis arrêtée par hasard l'été dernier et j'ai été agréablement surprise. Pour vous donner une idée, j'ai payé une sacoche Coach 80$ alors qu'elle valait près de 400$ et une bague Swarovski 175$ au lieu de 350$.

On n'avait qu'une demi-heure top chrono pour magasiner (je sais, j'en dépense des sous en 30 minutes...), alors je n'ai pas pu faire le tour, mais il y avait un tas de magasins intéressants!

Ce sera pour une autre fois!

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