dimanche 25 août 2013

Les Chutes Niagara peuvent aller se rhabiller!



Dès mes premières recherches sur le Brésil, je suis tombée sur une photo des chutes Iguaçu. Première constatation : JE DOIS Y ALLER. Deuxième constatation : eh merde, mon amie que je vais rejoindre a déjà tout visité ça…

Donc après quelques échanges de courriels de négociations, on en est venues à une entente. J’avais hâte de voir ces chutes. Ce que j’en savais, c’est qu’elles s’étendent sur trois kilomètres et qu’elles sont environ à 80% du côté de l’Argentine et 20% du côté du Brésil. Je suis donc arrivée à Foz de Iguaçu (ça, c’est en portugais, car du côté argentin, en espagnol, c’est Iguazu) où m’attendait Myriam, que je n’avais pas vue depuis février.

Parenthèse ici, elle parle portugais parfaitement, même si elle a commencé à l’apprendre quelques semaines avant de partir… Je suis pas mal impressionnée. Disons que mon portugais est plutôt inexistant, alors c’est très, très pratique! Quant à l’espagnol, ma vieille base du secondaire m’est revenue en Argentine, mais disons que cette langue était enfouie très loin dans mon cerveau. Fin de ma parenthèse.

Donc, les chutes. Je ne trouve pas les mots pour dire à quel point c’est impressionnant. Ce n’est pas pour rien qu’elles font partie des «sept merveilles naturelles du monde». Elles nous hypnotisent carrément!
La première journée, on est allées du côté du Brésil pour les voir et aussi pour aller au milieu, sur la passerelle, dans la «gorge du Diable». On s’est fait un peu mouiller, mais WOW.
Le ciel était parfait et on a même eu droit à un arc-en-ciel au bas des chutes. Vraiment, c’est une des plus belles choses que j’ai vues de ma vie.

La cascadeuse en moi

Myriam m’a proposé de descendre la falaise en rappel. Comme je n’ai absolument pas le vertige, pourquoi pas? Alors, c’est avec un magnifique casque rouge et un filet de boucher sur la tête qu’on est descendues d’une plate-forme juchée à 55 mètres dans les airs, avec une corde.
C’était vraiment cool et la vue était superbe! J’aurais toutefois aimé avoir un peu plus d’adrénaline, mais bon. Je n’en avais pas eu en sautant en parachute, alors je ne sais pas trop à quoi je m’attendais!

En fait, alors que Myriam craignait pour sa vie, moi j’étais plutôt inquiète d’avoir un incident vestimentaire pendant que le gars prenait des photos de notre descente. Vous avez le droit de me juger.

Ah et déjà qu’on avait un peu mal aux hanches en raison du harnais, imaginez à quel point on était endolories après avoir remonté les 183 marches en colimaçon pour retourner au sommet!

Le lendemain, on est retournées voir les chutes, mais du côté de l’Argentine. C’était encore plus impressionnant. Malheureusement, je trouve que le milliard de photos de chutes que j’ai prises ne leur rend pas justice tellement elles sont grandioses.

Attaque de perroquets

On a terminé notre première journée aux chutes dans un parc national où on pouvait se promener à même les cages des oiseaux.

Voici donc la fois où j’ai failli me faire mordre par une boîte de Fruit Loops vivante :
Et ici, dites-vous que les prochaines photos ont été prises dans une cacophonie infernale (oui, à ce point!) de cris de perroquets. Et que ces derniers ont un horaire tellement chargé qu’ils ne prennent pas la peine de se tasser si vous êtes dans leur trajectoire de vol. C’EST ÉPEURANT. Sachez-le! (On voit d’ailleurs le jaune et bleu dans sa préparation d’attaque vers nous!)
 
En terminant, on est aussi allées à un endroit qui s’appelle la «Marque des 3 frontières», où l’on peut voir le Paraguay, le Brésil et l’Argentine. Ça nous a pris un moment, mais on a trouvé les obélisques aux couleurs de chacun des pays (celle de l’Argentine allait littéralement nous sauter dans la face, mais on ne l’avait pas vue!). Les voici : 



 A venir: Paraguay, anecdotes en vrac et Rio!

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