Dès mes premières recherches sur le Brésil,
je suis tombée sur une photo des chutes Iguaçu. Première constatation : JE
DOIS Y ALLER. Deuxième constatation : eh merde, mon amie que je vais
rejoindre a déjà tout visité ça…
Donc après quelques échanges de courriels
de négociations, on en est venues à une entente. J’avais hâte de voir ces
chutes. Ce que j’en savais, c’est qu’elles s’étendent sur trois kilomètres et
qu’elles sont environ à 80% du côté de l’Argentine et 20% du côté du Brésil. Je
suis donc arrivée à Foz de Iguaçu (ça, c’est en portugais, car du côté
argentin, en espagnol, c’est Iguazu) où m’attendait Myriam, que je n’avais pas
vue depuis février.
Parenthèse ici, elle parle portugais
parfaitement, même si elle a commencé à l’apprendre quelques semaines avant de
partir… Je suis pas mal impressionnée. Disons que mon portugais est plutôt
inexistant, alors c’est très, très pratique! Quant à l’espagnol, ma vieille
base du secondaire m’est revenue en Argentine, mais disons que cette langue
était enfouie très loin dans mon cerveau. Fin de ma parenthèse.
Donc, les chutes. Je ne trouve pas les mots
pour dire à quel point c’est impressionnant. Ce n’est pas pour rien qu’elles
font partie des «sept merveilles naturelles du monde». Elles nous hypnotisent
carrément!
La première journée, on est allées du côté
du Brésil pour les voir et aussi pour aller au milieu, sur la passerelle, dans
la «gorge du Diable». On s’est fait un peu mouiller, mais WOW.
Le ciel était parfait et on a même eu droit
à un arc-en-ciel au bas des chutes. Vraiment, c’est une des plus belles choses
que j’ai vues de ma vie.
La cascadeuse en moi
Myriam m’a proposé de descendre la falaise
en rappel. Comme je n’ai absolument pas le vertige, pourquoi pas? Alors, c’est
avec un magnifique casque rouge et un filet de boucher sur la tête qu’on est
descendues d’une plate-forme juchée à 55 mètres dans les airs, avec une corde.
C’était vraiment cool et la vue était
superbe! J’aurais toutefois aimé avoir un peu plus d’adrénaline, mais bon. Je
n’en avais pas eu en sautant en parachute, alors je ne sais pas trop à quoi je
m’attendais!
En fait, alors que Myriam craignait pour sa
vie, moi j’étais plutôt inquiète d’avoir un incident vestimentaire pendant que
le gars prenait des photos de notre descente. Vous avez le droit de me juger.
Ah et déjà qu’on avait un peu mal aux
hanches en raison du harnais, imaginez à quel point on était endolories après
avoir remonté les 183 marches en colimaçon pour retourner au sommet!
Le lendemain, on est retournées voir les
chutes, mais du côté de l’Argentine. C’était encore plus impressionnant.
Malheureusement, je trouve que le milliard de photos de chutes que j’ai prises
ne leur rend pas justice tellement elles sont grandioses.
Attaque de perroquets
On a terminé notre première journée aux
chutes dans un parc national où on pouvait se promener à même les cages des
oiseaux.
Voici donc la fois où j’ai failli me faire
mordre par une boîte de Fruit Loops vivante :
Et ici, dites-vous que les prochaines photos ont été
prises dans une cacophonie infernale (oui, à ce point!) de cris de perroquets.
Et que ces derniers ont un horaire tellement chargé qu’ils ne prennent pas la
peine de se tasser si vous êtes dans leur trajectoire de vol. C’EST ÉPEURANT.
Sachez-le! (On voit d’ailleurs le jaune et bleu dans sa préparation d’attaque
vers nous!)
En terminant, on est aussi allées à un
endroit qui s’appelle la «Marque des 3 frontières», où l’on peut voir le
Paraguay, le Brésil et l’Argentine. Ça nous a pris un moment, mais on a trouvé
les obélisques aux couleurs de chacun des pays (celle de l’Argentine allait
littéralement nous sauter dans la face, mais on ne l’avait pas vue!). Les
voici :
Aucun commentaire:
Publier un commentaire