dimanche 4 août 2013

L'art de se divertir... au Minnesota!

Le Minnesota n’est sûrement pas au sommet de votre liste d’endroits de rêve à visiter. Je ne vous blâme pas. Mais il y a une équipe de hockey, alors c’est sur la nôtre (sans la portion «de rêve», évidemment)!

On a donc pris l’avion pour se rendre à Minneapolis. C’était en mars. On a été accueillies par un «beau» paysage blanc. Du haut des airs, les villes jumelles de Minneapolis et St. Paul (Twin cities – d’où le nom de l’équipe de baseball) ont l’air un peu perdues dans un grand champ blanc.
 

On avait réservé un hôtel à St. Paul à quelques pas de l’aréna du Wild. Avant de visiter chaque ville, je fais toujours une petite recherche sur Internet. Vous savez quand on tape des trucs dans Google et que ça nous propose automatiquement des recherches populaires? Eh bien quand on tape «Things to do in St. Paul», ça ne fait pas ça!

Les deux seules choses que j’avais trouvées étaient des statues/sculptures. Les premières, ce sont celles des personnages de Charlie Brown et de ses amis et l’autre, une grosse cuillère géante avec une cerise sur le dessus. Ishhh ç’a l’air amusant!

Donc on part à la recherche des premières statues. Celles de Charlie Brown sont dans un parc à St. Paul. On les a trouvées, enfouies sous la neige. Beaucoup de neige! Mais comme on était motivées, on les a déneigées avec nos mitaines (dois-je préciser qu’il faisait froid?) et voilà le résultat!
     
Pourquoi ces statues? Parce que leur créateur, Charles Schulz, est né à St. Paul. Tout simplement! Après sa mort en 2000, une statue s’est ajoutée chaque été pendant cinq ans pour honorer sa mémoire et amasser de l’argent pour la fondation de M. Schultz et pour des bourses attribuées à des étudiants en arts et bandes dessinées au collège où il a fait ses études. Voilà pour le volet éducatif!

Si jamais vous passez par St. Paul, je vous suggère d’aller souper au Pazzaluna, tout juste à côté des statues. La bouffe était succulente, la décoration est belle et c’était très abordable!

Comme dans un film... d'horreur


En revenant à l’hôtel, je ne me souviens  plus trop comment on s’est retrouvées là, mais on est débarquées de l’ascenseur à l’étage du restaurant, tout en haut (genre 12 ou 13e étage, il n’y a pas de gratte-ciel dans cette ville). Sauf que quand on est arrivées… il n’y avait personne et pas vraiment de lumières!!! Mais on voyait bien qu’il y avait eu une réception, car il y avait encore des nappes et de la vaisselle sur les tables. Mais aucun bruit. Sauf un craquement. Bref, on se serait crues dans une scène de film d’horreur. Et avec notre imagination, on a pensé à tous les scénarios possibles. On a voulu prendre quelques photos de la ville de nuit, même si honnêtement ça ne valait pas vraiment la peine. Mais ces craquements nous foutaient vraiment la trouille! Jusqu’à ce qu’on réalise que ça provenait du plancher et que c’était… un restaurant qui tourne! Vous savez, comme au haut de la Tour CN? Mais en beaucoup moins «exotique».

Disons que malgré tout, on n’est pas restées très longtemps. On n’avait pas envie de se ramasser dans une émission du genre «Cauchemar en vacances» à Canal Vie!


Des marches dans les airs


Le jour de notre match – contre les Blackhawks, quelle surprise! – on est allées faire un tour à Minneapolis, à la recherche de la fameuse cuillère géante.

La première chose qui nous a frappées dans cette ville, ce sont tous les gens en espadrilles qui marchent vite sur l’heure du midi. Après le premier groupe, on s’est dit «ah, ils sont pressés de retourner travailler». Mais après des dizaines et des dizaines de personnes, on a compris que c’était une vraie mode!
Ce qu’il y a de particulier dans les villes jumelles, ce sont les corridors aériens qui traversent TOUTE la ville. Ce n’est pas compliqué, on peut aller absolument partout au centre-ville sans mettre le nez dehors. Alors sur leur heure du dîner, les travailleurs enfilent leurs espadrilles et font de la marche rapide. Ils en ont pour des kilomètres!

Nous, notre marche, on l’a prise au grand froid, dehors. Après avoir arpenté presque toute la ville, on a finalement trouvé notre cuillère et notre cerise :
Tant qu’à avoir marché autant pour la trouver, on s’est dit qu’on allait rentabiliser nos efforts. Alors on a pris toutes les photos inimaginables avec la statue. Dessous, dessus, de face, de côté, de loin, en sautant, etc. Jusqu’à ce qu’à la toute fin, on voit cette minuscule pancarte :
OUPS!

J’ai cherché à connaître la signification de cette sculpture. Tout ce que j’ai trouvé, c’est qu’en fait, c’est une fontaine, qu’elle est sur un étang (!) et que l’artiste, Claes Oldenburg, a dit qu’il était souvent très inspiré… quand il mangeait. Ah bon.

Souvenirs du Xcel Energy Center


Pour ce qui est du match, on avait des super bons billets, à peine quelques rangées derrière le banc des Hawks, ce qui m’a permis de prendre ces magnifiques photos :
 
Si vous remarquez bien sur la prochaine, on est si près que l’on voit le reflet des autres joueurs dans la visière de Toews :P

Miammm


Chaque fois qu’on voit un «funnel cake» en voyage, on se doit d’en manger. À St. Paul, ce sont des «funnel fries»! Bon, ça goûte la même chose, mais c’est quand même original. On se demande toutefois encore s’ils ont fait une erreur en nous les servant avec de la sauce Ranch, ou s’ils ont juste vraiment des goûts weird dans ce coin de pays!

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