mardi 22 février 2022

Soleil rouge, œil mystique et coup de soleil impossible

Je vous ai récemment parlé des p’tites vites de Mykonos, mais cette île mérite tout de même son propre texte, alors le voici.

Mykonos ne fait que 85,5 km2 et compte à peine plus de 10 000 habitants, mais on s’entend que cette île est connue à travers le monde. Comme je l’ai dit dans un de mes précédents blogues, un premier voyage en Grèce sans un arrêt à Mykonos est tout simplement inconcevable!

On y a passé quelques jours en août dernier, mon amie et moi. Je dois admettre qu’on est complètement tombées sous le charme!

On nous avait dit avant de partir que les plus beaux couchers de soleil au monde se trouvaient à Santorini, en Grèce. Mais après avoir fait quelques arrêts, je dois admettre que rien ne peut battre ceci :

 

Bon, pour être honnête, il a fallu réserver une table dans un restaurant sur une minuscule rue qui donne sur la mer pour voir encore mieux. Il fallait dépenser un minimum pour avoir une table et nos calculs rapides nous ont confirmé qu’une bouteille de mousseux, aussi dispendieuse soit-elle, valait la peine pour avoir des places si près du spectacle. 

Devant nous, on avait un couple qui venait probablement de se marier et autres du genre. Mais on était quand même tellement bien placées qu’on a pu voir cette scène.

On s’est aussi rendues sur un toit quelconque, où on n’avait sûrement pas le droit d’être, pour voir ceci :

Le soleil est rouge lorsqu’il se couche. J’en ai vu des couchers de soleil dans ma vie, et ce, à travers le monde, mais je dois admettre que rien ne se compare à ce que j’ai vu en Grèce.

Mon amie est une grande fan de plage, mais pas moi. Sauf que comme la recette du succès de nos voyages ensemble depuis des années se résume au compromis, j’ai accepté de la suivre. Je l’ai laissée choisir la plage parmi les nombreuses qu’on retrouve à Mykonos et je l’ai suivie. Ce qui m’a charmée, de mon côté, c’est la petite église blanche et bleue (évidemment!) qui se trouvait au haut de la « montagne » surplombant la plage.

On ne s’attendait toutefois pas à ce que ce soit si compliqué de s’y rendre! J’avais téléchargé l’application iMove, l’équivalent d’Uber, et on s’est rendues à ce qui semblait être le stand de taxi. Normalement, ce sont de vrais taxis et non des iMove qui s’y pointent, mais comme les numéros de téléphone ne fonctionnaient pas, qu’il n’y avait pas de file comme dans un stand normal et que les gens présents semblaient attendre depuis une éternité, on a opté pour l’application. Décision très judicieuse!

On a attendu longtemps, mais au moins on savait qu’on se rendait au bon endroit. Endroit qui était quand même assez loin du centre touristique où on logeait. La voiture nous a laissées au haut d'une colline/montagne/je ne sais trop et on ne savait pas vraiment où aller. On voyait la plage, mais elle était loin. Et comme je n’avais pas prévu passer du temps dans le sable durant ce voyage, je n’étais absolument pas préparée. Mon erreur!

On a donc marché et descendu un chemin pour nous rendre à la plage, croisant un resto au passage. Notre joie a été de très courte durée parce qu’il y avait une file d’attente infinie pour y aller. Au revoir, bouteille d’eau! Heureusement, mon amie a accepté de partager sa serviette de plage, parce que je n’en avais évidemment pas.

Un vendeur itinérant d’eau nous a passablement sauvé la vie, pendant que mon amie était dans l’eau et que moi, je me demandais ce que je faisais dans le sable à détester mon existence en tentant de lire mon livre dans l’inconfort d’une moitié de serviette de plage (qui aurait été inexistante sans mon amie!).

Après une éternité pour moi et un éclair pour mon amie, j’ai demandé à ce qu’on quitte cette belle plage. Je vais piler sur mon orgueil et vous montrer le résultat du coup de soleil terrible dont j’ai été victime malgré une crème solaire performante. Quant à mon amie, elle est née pour être bronzée, alors ça ne se compare pas!

On a marché jusqu’à la petite église qu’on avait vue sur Internet avant de commander un taxi iMove. On a attendu très longtemps, ce qui nous a permis de faire plus d’un photo shoot avec la chapelle et une fois dans le véhicule, mettons qu’on était épuisées et que notre savoir-vivre a pris le bord!

Au fil de mes voyages, j’ai cessé d’acheter des souvenirs. Après tout, je n’habite plus dans la maison familiale qui avait son lot d’espace, mais plutôt dans un petit condo montréalais. Cela veut dire que chaque petite statue, cadre ou même porte-clés n’a plus sa place. J’ai donc commencé à me contenter de mes photos et de mes blogues, tout en me permettant l’achat de trucs pratiques. C’est pour ça que je me procure désormais que des bijoux et des vêtements à l’étranger.

À Mykonos, j’ai remarqué qu’un symbole revenait très, très souvent : un œil bleu. Mon amie et moi sommes entrées dans une boutique qui ne vendait que des articles à cette effigie. Il n’était toutefois pas question qu’on achète quoi que ce soit sans connaître tout de cette légende, nommée « Nazar », qui veut dire « œil du diable ». Elle date de plus de 5000 ans et a été retrouvée dans toutes les religions importantes et dans de nombreuses cultures. On croit que l’œil protège son propriétaire de l’esprit diabolique et de la jalousie des autres. Il paraitrait que lorsqu’on arbore un bijou avec cet œil ou qu’on le place dans sa maison ou sa voiture, ses qualités mystiques s’adaptent à notre vie d’aujourd’hui.

Je n’ai donc pas pris de risque et je me suis acheté des boucles d’oreilles et une bague! Reste à voir si les pouvoirs auront leur effet!    


mercredi 16 février 2022

Du sport et de l'art à Houston

Je suis allée à Houston pour assister à un match de la NBA et un de la NFL en décembre dernier. Je m’attendais donc à me retrouver dans une ville qui carbure au sport professionnel, d’autant plus que mon hôtel était à quelques pas de l’amphithéâtre des Rockets (NBA) et du stade des Astros (MLB).

Mais je ne m’attendais pas à y croiser autant… d’œuvres d’art! Je savais avant d’y aller qu’il y avait des dizaines et des dizaines de murales, mais malgré tout, je ne m’attendais pas à en croiser autant. Et ceux qui suivent mes péripéties savent que je CAPOTE sur les murales. Aucune idée pourquoi, mais c’est une obsession.

Commençons d’abord par les sports. Je vous ai déjà parlé du match de basketball auquel j’ai assisté, mais le but principal de mon voyage, c’était de renouer avec mes chers Colts d’Indianapolis!

Pour l’occasion, je n’ai pas lésiné sur les moyens. Aucune chance qu’on ne comprenne pas pour quelle équipe mon cœur battait! De mon côté, j’avais mon tout nouveau chandail de Jonathan Taylor, mais la pièce maîtresse, c’était Charlot. Il avait son chandail des Colts, mais aussi son collier et sa laisse!

J’avais vraiment hâte de voir le stade de Houston parce que les Texans ont suivi l’adage « Everything is bigger in Texas » qu’ils l’ont combiné avec le syndrome du voisin gonflable. C’est ainsi qu’ils ont répondu à l’écran géant des Cowboys de Dallas – que j’ai vu quand je suis allée à Dallas voir les Colts s’y faire carrément démolir en 2014 – avec un écran encore plus grand. Les voici :

Mais j’avoue que je suis quand même plus impressionnée par le central de Dallas.

Le stade n’en est pas moins magnifique. Même s’il était presque vide puisque l’équipe est pourrie. Je ne m’en plaindrai pas puisque mon équipe a gagné… 31 à 0!

Le stade est aussi situé en face de l’ancien domicile des Astros, l’Astrodome, qui porte aujourd’hui le nom de NRJ Astrodome (aucune équipe n’y joue) puisque tous les stades de ce complexe portent « NRJ » dans leur nom.

Il y en a aussi un pour les rodéos ou les livestock shows à côté. D’où la présence de ces statues :


 

Lors de ma dernière journée, j’ai fait la visite guidée du stade de baseball des Astros puisque je ne pouvais évidemment pas voir de match au mois de décembre. Mais j'ai pu fouler le terrain!

Ce qui est cool, c’est que l’équipe a remporté la Série mondiale en 2017, alors on peut encore sentir cette frénésie par moments.

 

Je ne me souviens pas exactement pourquoi, mais sûrement en raison du passé pétrolier de la ville, on retrouve une vieille pompe à essence Phillips 66 qui compte le nombre de coups de circuit cognés dans le stade! Elle ne calcule évidemment que les circuits de son équipe locale!

Il y a aussi un train qui se promène lorsqu’il y a un circuit. C’est pour souligner le fait que le stade est là où il y avait autrefois la gare. D’ailleurs, l’entrée du stade est la même que la gare de l’époque, ce qui explique le méga « clash » de style avec le reste!

Et comme j’aime les murales, j’ai été charmée par celle-ci, mais déçue d’apprendre qu’elle était repeinte chaque année!

Au niveau des loges, on a aussi droit à une série de photos présentant l’évolution du logo et des chandails. Disons que le brun-jaune-orangé a mal vieilli!

Autre signe d’une autre époque, l’ancien nom de l’équipe est « Colts », mais en l’honneur du pistolet du même nom. Même que lorsqu’ils ont effectué la première pelletée de terre pour leur stade, au lieu d’avoir des pelles, ils avaient… des fusils!

Évidemment, la photo d’équipe en pleine pandémie se démarquera à tout jamais (on espère) des autres…

Je sais que je vous ai aussi déjà montré quelques murales, mais j’y reviens (j’ai mentionné « obsession »?) quand même!

Il y a un site génial qui donne l’emplacement de toutes les murales sur une carte. Alors pour vous donner une idée du grand nombre, ç’avait l’air de ça autour de mon hôtel :

Alors en voici quelques-unes, que j'ai pu voir en arpentant des kilomètres à l'infini dans la ville et en collectionnant les maux de pieds!

 
 

Mais il y avait aussi d’autres œuvres que les murales :

 
 

Même dans les stations « Bixi »!

Bref, nul besoin de vous dire que cette ville avait tout pour me charmer!