J’ai visité le fameux Stonehenge en Angleterre il y a deux
ans et j’avais été un peu déçue. Lors de mon récent séjour dans l’ouest et le
mid-ouest américain, je suis tombée par hasard sur une toute petite photo avec
la mention «Carhenge».
Il n’en fallait pas plus pour que je veuille absolument
aller voir ça!
Comme je l’ai expliqué dans mon précédent blogue, il n’y a
pas grand-chose dans ce coin de pays. Cette attraction se trouve donc au milieu
de nulle part. Mais genre, vraiment au milieu de nulle part. Ça prend des
heures et des heures de «pas d’autoroute» avant de se rendre là.
Quand je me suis stationnée et que j’ai vu ces voitures
grimpées les unes sur les autres comme les pierres en banlieue de Londres, j’ai
éclaté de rire. Toute seule. J’ai dû avoir l’air un peu conne, mais en même
temps, je me dis que tout le monde doit avoir la même réaction!
Quand on arrive, l’affiche qui explique cette «œuvre» commence par «En arrivant ici, votre première question est sans doute : Pourquoi? Eh bien… la réponse du créateur serait probablement : pourquoi pas?»
Ça donnait le ton pour la suite! Donc pour la petite histoire, Jim Reinder venait de passer sept ans en Angleterre et il est rentré aux États-Unis avec une grande inspiration. Il voulait créer une réplique de Stonehenge pour son patelin, soit Alliance, au Nebraska.
Comme il n’avait pas l’élément principal, c’est-à-dire des maudites grosses roches, il s’est dit «tiens, pourquoi ne pas utiliser des voitures?» Ah ben oui. Logique.
Les voitures d’antan ont à peu près la même «shape», c’est facile à trouver et c’est aussi facile de les transporter, puisqu’elles ont… des roues. Voilà donc une liste de raisons assez convaincante pour qu’il entame son projet.
Les 25 voitures originales ont été placées en six jours par les membres de sa famille. Il était donc bien fier de pouvoir dire qu’il a fait ça plus vite de 9999 ans et 51 semaines que l’originale. Il faut admettre qu’ils sont quand même drôles. Ils ont également enterré des capsules qu’ils devront déterrer 75 ans plus tard. Il reste une quarantaine d’années. C’est presque bientôt.
Au début, c’était moins beau par contre :
Le gris a son charme, maintenant.On s’entend quand même pour dire que les chances que vous passiez par là un jour… sont assez minces!
Ah et juste avant de me rendre, je suis passée devant un «Rest Area» des plus bucoliques.
Dommage, je n'avais pas envie.