mardi 8 août 2023

Pas assez de temps à Dublin, mais...

Ce n’est pas que j’ai mal calculé mes affaires, mais j’ai trop dormi à Belfast et réservé une randonnée à partir de Dublin, en plus de travailler chaque jour durant mes « vacances », si bien que mon temps à Dublin a été plutôt limité.

J’ai quand même pris la peine de visiter la distillerie Jameson et la Guiness Storehouse, dont je vous parlerai plus tard, mais je n’ai pas vraiment eu le temps d’explorer Dublin à fond, malheureusement.

Ma visite s’est pas mal limitée à mon trajet à bord de l’autobus Hop-on-Hop-off, qui au moins, valait la peine. J’avais aussi prévu quelques arrêts, alors j’ai fait tout ce que j’ai pu.

J’avais visité cette ville en juillet 2000 et dans mes souvenirs de petite fille, elle était petite, puisqu’on avait passé notre après-midi libre à trouver une boutique qu’une de mes amies avait découverte dans un précédant voyage (Mango) et que je pensais à tort que la ville se limitait à quelques coins de rues.

Évidemment, mes souvenirs étaient erronés. Je l’ai un peu regretté quand je suis arrivée et que je l’ai constaté, connaissant bien mon horaire des jours suivants.

À ma première soirée, j’ai travaillé et donc je n’ai vu qu’un pub. Fait cocasse, j’ai demandé des croûtons pour manger avec mon fromage brie, pensant recevoir des morceaux de pain, et on m’a apporté… des croûtons à salade César. Je les ai mangés, en me disant que le serveur et la cuisine devaient me trouver très, très bizarre…

Cela dit, ils donnaient des bonbons avec la facture, alors je leur ai pardonné.

Ma journée de visite s’est amorcée par l’attente de l’autobus Hop-on-Hop-off. Normalement, cette information serait absolument inutile, mais… alors que j’attendais l’arrivée de l’autobus et que je mangeais tranquillement la seule chose que j’avais trouvée à l’épicerie pour déjeuner – un wrap au poulet césar –j’ai aperçu du coin de l’œil une grosse mouette… Rapportons-nous au temps présent. La mouette s’approche rapidement de moi. Oh mon Dieu, elle fonce sur moi… et là… BANG. La conne a manqué de visou et au lieu de s’enligner sur mon lunch, elle a foncé directement sur ma tempe!!! Le couple de touristes à côté de moi était aussi sous le choc que moi. J’ai tellement eu mal que j’ai dû prendre des Tylenol pour survivre à ma journée. Non mais, qui subit une commotion cérébrale pour cause d’attaque de mouette!?! Je m’en suis sortie avec une éraflure sur la main, quand j’ai tenté de me protéger.

Une fois le choc encaissé, j’ai embarqué à bord de l’autobus. Mon premier arrêt était la vieille bibliothèque Marsh, adjacente à la cathédrale St. Patrick. J’y ai vu des livres très, très vieux!

Et après, j’ai fait un tour dans la cathédrale, qui est également digne de mention.

Lors de ma visite guidée à bord de l’autobus, on m’a parlé d’une ancienne église transformée en restaurant. Évidemment, je voulais y aller. Une fois sur place, pas si tard si on considère l’heure normale à laquelle les Européens soupent, j’ai appris que la cuisine était fermée. Mais j’ai tenu à prendre un verre. C’est sûr qu’il y a une part de culpabilité à prendre de l’alcool en un endroit « saint », mais c’était beau et je me dis que ça pourrait être une excellente option pour toutes nos églises vouées à l’abandon au Québec!

  

Charlot portait un chandail sur lequel était inscrit « Pet me, I’m Irish », alors nul besoin de vous dire qu’il a été la coqueluche, partout où on a passé…

L’auteure en moi était contente de croiser cette librairie en plein cœur de Dublin, qui serait le plus ancien « magasin », soit « shop », datant de 1670!

Pendant la visite, on passe devant une statue qui a l’air d’un genre de grande aiguille. Son nom officiel est « Spire », soit la spirale, et comme toute bonne œuvre dans une ville, elle est contestée.

Elle fait 120 m de haut et 3 m à la base et j’avoue que comme je ne suis passée devant qu’à deux reprises en autobus, j’ai quand même été surprise de voir cette deuxième donnée.

J’ai aussi croisé la statue en couleur de l’écrivain Oscar Wilde :

Mais les statues les plus marquantes de la ville, ce sont celle démontrant la famine. Malheureusement, je n’ai pas eu le temps de les voir de près. J’ai dû m’en contenter en voiture. En voici un extrait :