Encore des p’tites vites de la Norvège

Je sais, j’ai abusé des p’tites vites pour ce voyage, mais je n’avais pas le choix avec ma blessure! Maintenant que je suis une Snowbird – conséquence directe de ladite fracture – je tente plus que tout de reprendre le retard sur mes blogues. Et croyez-moi, vous n’avez aucune idée à quel point j’en ai accumulé!

À la suite de ma blessure, j’ai modifié mon itinéraire et je ne suis pas allée autant au nord que je l’aurais voulu (Tromso, on va se reprendre, je le promets), mais j’ai quand même franchi le cercle polaire dont je vous parlerai un peu plus loin dans ce billet.

 

Je sais que la Norvège est très bonne pour les efforts contre les changements climatiques et tout, mais je ne sais pas si cette pose de pelouse sur un toit a rapport avec tout ça. C’était toutefois impressionnant et que ce soit du vrai gazon ou pas, on devrait suivre leur exemple!

Mais ce toit en plein centre-ville ne semble pas représenter la réalité à travers le pays. Voici un exemple de ce que j’ai souvent croisé en campagne :

Je suis allée à San Francisco il y a quelques années et j’avais évidemment vu la Lombard Street (une célèbre rue en zigzag). J’ai été surprise de constater qu’il y avait un équivalent à Trondheim, mais avec tellement moins de renommée et de publicité!

Cette pancarte m’a bien fait rire parce qu’elle semble vouloir dire que nos chiens n’ont tout simplement pas le droit de faire leurs besoins. 

Si vous regardez sur une carte, vous verrez à quel point la Norvège et quelques-unes des villes que j’ai visitées sont vraiment au nord. Parfois, j’étais plus au nord encore que si j’avais été dans la capitale de l’Alaska. Pourtant, je n’avais pas besoin de bottes ni de manteau d’hiver et il ne faisait même pas sous zéro. Dans mon ancienne vie d’agente de bord, j’ai déjà vécu des températures beaucoup plus froide plus tôt dans l’année et plus au sud. La raison de cette différence? Le fameux Gulf Stream. Oui, oui, le même qui part du Golfe du Mexique! Je n’expliquerai pas de courants climatiques ici, mais l’important, c’est qu’il fait relativement chaud en Norvège et que même si vous visitez ce pays en octobre, comme moi, et que vous êtes très au nord, pas besoin de mettre vos habits de neige dans vos valises.

Tout ça pour dire que j’ai traversé le cercle polaire! À l’aller, il faisait noir, mais je voulais arrêter à la halte (celle sur la photo au début de ce texte). J'ai vu la petite pancarte, l’édifice fermé et l’espèce de monument et jusque-là, pas de problème. Mais pour repartir… Je me suis complètement égarée. J’ai emprunté un chemin très douteux qui menait nulle part et j’ai dû faire un 180 degrés dès que la route était juste assez large pour le faire, en plusieurs « avance-recule »et en mode panique, je dois l’admettre. Ça m’a rappelé la fois où j’ai emprunté un chemin impossible en Islande alors que j’avais tout sauf un 4x4. Sachant qu’il n’y avait probablement aucune âme charitable à des kilomètres à la ronde, disons que le niveau de stress était assez élevé merci. J’ai finalement pu retrouver mon chemin et reprendre l’autoroute vers ma destination.

J'y suis repassée quelques jours plus tard (à la clarté cette fois!) et j'y ai vu un emblème qui m'avait échappé :

Parfois, je m’arrêtais dans de très petits villages. Comment savoir qu’ils sont petits? En se fiant aux commerces, comme celui-ci qui regroupait l’équivalent d’un IGA et d’un Rona et qui était le seul à des kilomètres à la ronde…

C’est peut-être la fatigue, mais j’étais tout excitée par ces sauces et je trouvais ça super beau qu’ils les aient emballées avec des étages de différentes couleurs, tout en me disant que de la mayo mauve, ce n'était pas super appétissant. Jusqu’à ce que je comprenne qu’évidemment, c’était un plastique qui entourait le logo. Bravo à moi!

Plusieurs restaurants ont un registre des allergènes comme celui-ci avec des codes. C’est très pratique, on devrait avoir ça partout!

J’ai bien ri quand on m’a donné un échantillon pour goûter à un vin avant d’en commander un verre. Ils servent ça dans un shooter!

À Bodo, il y avait plusieurs murales et mon objectif était de toutes les voir. C’est une belle activité à faire en voiture quand on ne peut pas tant marcher pour cause de fracture à la cheville, mettons. J’en ai trouvé de magnifiques, dont celle-ci :

Mais j’ai aussi été déçue de constater qu’une des belles qui était listée sur le Web avait été détruite pour faire place à des immeubles en construction. Si ce n’était que de moi, on ferait passer partout dans le monde une règle disant que toute murale ne doit en aucun cas être détruite…

Mon téléphone me traduit systématiquement toutes les pages que j’ouvre. C’est pratique, mais ça donne quand même lieu à quelques trucs plutôt bizarres comme le nom de mon hôtel, qui s'appelait « Runway Comfort Hotel » et qui est devenu... « Piste Comfort Hotel » en français.

Je ne sais pas si mon avion avait le même logiciel de traduction, mais j’ai bien ri en voyant « impératrice d'Ireland » pour parler de l'épave de l'Empress of Irleland!

Mais ce n'était rien comparé à ces perles de traductions :