mardi 30 novembre 2021

P'tites vites d'Égine, en Grèce!

Quand j’ai fait mes recherches sur la Grèce, à savoir laquelle de ses îles valait le détour, j’avais noté l’île d’Égine, mais je n’étais pas convaincue plus qu’il le faut. Ce n’est qu’une fois seule, quand mon amie a dû retourner vers le travail occidental qui l’attendait que je me suis dit que je n’avais rien à perdre, surtout je n’avais qu’à emprunter le traversier pour atteindre cette petite île.

Malheureusement, ce n’est pas que je ne sois pas ouverte d’esprit, mais disons qu’après avoir analysé le très, très simple – dans le sens de simpliste qui ne passe pas très souvent – transport en commun d’Égine, j’ai compris que les touristes n’avaient sûrement pas des heures et des heures de plaisir à vivre lors de leur présence sur cette île, idée que j’appuierai avec les prochaines photos.

Donc à mon arrivée, j’étais pleine d’espoir après avoir vu trop de photos « Instagram » de cette île. Juste avec le mot « influenceur », j’aurais dû me douter de quelque chose de louche.

Mais bon, j’ai tout de même trouvé cette petite ruelle avec ces parapluies multicolores.

À défaut d’avoir vu ceux du Vieux-Québec malgré la moitié de ma génétique qui en est originaire, j’aurai au moins vu ceux d’Égine.

J’ai d’abord recherché l’adresse de l’information touristique la plus près, mais après une première recherche Google me confirmant que ce que je cherchais n’existait juste pas – et après avoir refait la recherche plus d’une fois! – j’ai compris que si je me fiais à cette adresse, qui me menait ici,

je n’irais pas très loin. Alors je suis allée un peu plus loin et après une courte marche dans le mini centre-ville (pour vrai, je ne pense même pas que mini ou encore centre-ville soient des termes exacts pour cette ville), j’ai compris qu’il y avait un système de transport en commun. J’ai acheté mon billet, je suis allée dans un petit resto question de tuer le temps et d’essayer une énième salade grecque avant de retourner à la station pour emprunter un autobus qui me mènerait au temple d’Aphaïa. Ce temple était magnifique, mais sachant que les autobus sur cette île étaient aussi rares que la beauté de ce temple, je l’ai visité à la vitesse Grand V pour pouvoir embarquer dans l’autobus suivant, une vingtaine de minutes plus tard, sinon j’étais prise là où il n’y avait rien d’autre à faire pour une heure de plus. Au gros soleil en plus, non merci!

 

Ce qui est intéressant avec ce temple, c’est qu’il fait partie du triangle sacré Parthénon, Sounion et Aïpha et qu'on a longtemps mépris ce temple pour celui de Zeus et ensuite celui d’Athéna. C’est pourquoi on l’appelle encore parfois, à tort, « Athéna Aphaïa ».

Il y a aussi un autre temple, celui d’Apollon, mais je n’y suis pas allée – par pure paresse – et on n’y voyait qu’une poutre :

Mais bon, malgré le manque de choses à faire, je suis super contente d’avoir pris quelques heures pour passer par Égine, car j’ai non seulement pu voir un temple, mais aussi parce que comme cette ville se dit la capitale de la pistache, j’en ai profité pour faire quelques achats après avoir croisé autant de pistachiers l’île Aegina.

J’aurais pu passer un peu plus de temps sur l’île et je l’ai regretté un peu quand mon autobus du transport public est passé devant le monastère d’Akios Nektarios, mais vu la longue attente entre les autobus et mon pas-de-billet pour une escale, je me suis contentée de ces photos :

J’ai quand même très bien mangé et pour pas cher, comme vous pouvez l’imaginer avec ceci :

 

J’ai aussi appris qu’Égine a été la première capitale de la Grèce et qu’elle a longtemps été en compétition avec Athènes. Si elle n’a pas conservé son statut de capitale du pays, Égine l’a encore aujourd’hui comme capitale de la pistache, alors qu’elle est la principale productrice de ce fruit (oui, oui, c’est un fruit!) du pays. On y produit 2000 tonnes par année, ce qui fait vivre 3500 habitants et je dois avouer que depuis mon retour, je suis complètement obsédée par les pistaches, que je n’avais jamais vraiment mangées avant et que j’achète maintenant à prix complètement déraisonnables pour assouvir mes passions! J'ai depuis épuisé les pistaches et le pesto, mais il me reste encore le beurre de pistache!


 

Au retour vers le bateau, j’ai croisé cette œuvre d’art qui m’a beaucoup plus servi à me faire de l’ombre qu’à susciter l’excitation artistique! 

Également, sur le bateau du retour, il n’y avait pas tant de monde :  

Mais on a tous été beaucoup trop énervés par les mouettes qui nous suivaient. Ces mouettes que je méprise dans un stationnement d’un McDo montréalais, j’ai pris une série de clichés pour avoir la meilleure de l’une d’elles!