En mai 2019, soit il y a presque un siècle dans les circonstances, j’ai passé une semaine à Paris avec mon père pour le tournoi de tennis de Roland-Garros. Mon père m’a un jour promis que j’assisterais aux quatre Grands chelems de tennis et il a tenu parole. Il ne me manquait que celui-là, après avoir assisté aux Internationaux des États-Unis (US Open) en 2009 et en 2014, aux Internationaux d’Australie 2013 et à Wimbledon (en Angleterre) en 2014.
On a acheté nos billets pour cinq journées de la deuxième semaine. J’avais dû me lever à 5h du matin, carte de crédit en main, quelques mois plus tôt pour les réserver. Comme on n’avait droit qu’à quatre billets au total pour les deux stades principaux, j’ai utilisé deux adresses courriels et donc deux comptes pour pouvoir en avoir huit, soit quatre jours avec une paire. La cinquième journée, on a pris l’option de tous les autres stades et on a été gâtés, parce que la jeune Leylah Annie Fernandez, Québécoise qui évoluait alors chez les juniors, jouait sur un des petits terrains. On a finalement pu voir chacun de ses matchs, sauf sa finale puisqu’on avait une journée prévue avec des amis parisiens. On l’a toutefois regardée sur l’iPad dans notre petit appartement avant d’aller les rejoindre!
J’avais déjà visité les installations, cinq ans plus tôt, et je vous avais raconté ça ici.
Roland-Garros en bref :
J’ai dû demander de changer de place pendant un des matchs parce que la personne à côté de moi sentait trop mauvais. C’était insupportable. On nous a offert de prendre les sièges pour ceux qui accompagnent les personnes en fauteuil roulant puisqu’ils n’étaient pas occupés. La préposée semblait me trouver bizarre de demander ça – j’ai carrément dit que la personne à mes côtés empestait! –, mais mes narines étaient plus importantes que mon tact.
Les lattés avaient l’air de ça :
La bouffe sur le site coûtait une FORTUNE. Jugez-en par vous-mêmes :
On a eu une journée complètement annulée à cause de la pluie. En échange, on pouvait y retourner sans frais le lendemain. Ça tombait bien, c'était la seule journée pour laquelle on n’avait pas acheté de billets!
Et ça nous a donné la chance d’acheter de merveilleux imperméables couleur terre battue! (Oui, mon parapluie vient de Wimbledon!)
Roger Federer n’avait pas participé à ce tournoi depuis 2015. Non seulement j’ai eu la chance de le voir, mais j’ai assisté à la demi-finale entre Rafael Nadal et lui. Un moment inoubliable, même si ce n’est pas mon préféré qui a gagné!
Je vous épargne le nombre de photos que j'ai dû prendre pour réussir à en avoir une belle des balles avec l'écriture dans le bon sens!
Les bancs dans la station de métro avaient l’air de ça :
Alors voilà, un autre item de coché sur ma bucket list. Merci papa!