lundi 30 avril 2018

P'tites vites de La Nouvelle-Orléans


J’ai offert à ma mère un voyage à La Nouvelle-Orléans pour ses 60 ans. On y est donc allées il y a un mois, soit… quelques jours après son 63e anniversaire.

Que voulez-vous, c’est elle la retraitée et c’est elle qui n’avait pas le temps de partir avant!

Ça fait tellement longtemps que je lui ai offert que bien honnêtement, je ne me souviens pas du tout pourquoi j’avais choisi cette ville!

On a raté le Mardi gras de trois semaines, pour répondre tout de suite à vos questions. Alors non, pas de virée topless avec des colliers dans le cou!

Je vais probablement écrire quelques blogues sur cette ville, mais j’ai pensé commencer avec des «p’tites vites».

D’abord, vous ne pouvez pas allez à La Nouvelle-Orléans (oui, le La prend une majuscule puisqu'il fait partie du nom de la ville!) sans manger de beignets. C’EST TROP BON. On est loin des beignes du Tim Hortons. Ils sont chauds, légèrement croustillants et sont recouverts de tellement de sucre en poudre qu’il est impossible de ne pas en avoir partout après chaque bouchée! Le classique, c’est le Café du monde. C’est toujours plein, il y a une longue file d’attente, mais il ne faut pas en avoir peur, ça passe très vite et on s’assoit sur une des petites tables rondes en quelques minutes.


 


Le menu est simple : du café, des beignets. Rien d’autre!






 
Il y a une statue en or 24 carats de Jeanne-Mance près du French Quarter, mais elle est plutôt connue sous le nom de… Jonny on the poney!


C’est tellement plat que voici la plus haute butte de la ville. Et elle n’est pas naturelle!

Ceci a été fabriqué à partir de vrais morceaux de la tour Eiffel.

J’ai réussi à convaincre ma mère d’aller voir un match de basket. En fait, j’ai négocié qu’on assiste à la première demie. J’avais trouvé des billets à une douzaine de dollars l’unité, mais on ne les avait pas achetés. Une fois sur place, c’était un peu plus cher, mais chaque billet venait avec deux consommations. C’était un bon deal!

À la mi-temps (parce qu’on est restées un peu plus longtemps, vu qu’on n’avait pas fini nos drinks gratuits, tsé), on a eu droit à un spectacle de cirque. Impressionnant quand même!


Plusieurs lumières à l’extérieur des maisons et des commerces sont au gaz, ce qui nous ramène un peu dans «l’ancien temps». Du moins, j’imagine que c’est au gaz et que ce n’est pas quelqu’un qui allume ça chaque soir!
J’étais en ville lors des funérailles du propriétaire des Saints et c’était incroyable de voir à quel point les gens étaient en deuil. On vendait des chandails à son effigie, un camion peinturé en son honneur se promenait dans les rues et tout. On a marché devant l’église alors que les invités arrivaient, alors j’ai peut-être croisé des joueurs des Saints, mais comme je n’aurais reconnu que Drew Brees…

 
Tout près de cette église, il y a une magnifique ruelle piétonne où se retrouvent des dizaines de «diseux de bonne aventure». J’aurais bien aimé essayer pour le fun, mais ma mère m’a empêchée de jeter mon argent par les fenêtres. (Mieux vaut investir dans le vin, ç’a l’air!)
Ça se peut que vous soyez mélangés ici… parce que ce sont deux rues «Sud» qui se croisent.

Il y avait une maison où les propriétaires sont visiblement esclaves de leurs chiens et ils en sont fiers, comme en témoignent les nombreuses affiches. Voici mes préférées :

 

 
Ces maisons étaient magnifiques… Quoiqu’un peu croches, avouons-le.

Il y avait un parc à sculptures où j’ai plutôt reconnu de nombreuses œuvres qu’on a aussi chez nous. Le «LOVE» de Montréal (et de Philadelphie et de plusieurs endroits, je sais), celle du boulevard Robert-Bourrassa et celle du Musée des Beaux-Arts d’Ottawa, entre autres!