mardi 19 juillet 2016

30 000 pas dans les toriis et à Osaka!

Pendant nos 10 jours complets au Japon, on a marché plus de 140 km. C’est quand même pas mal.

Notre journée la plus productive à ce niveau a été celle au cours de laquelle on a gravi la montagne pour passer sous tous les toriis du Fushimi Inari taisha. Mais qu’est-ce que c’est ça, me dites-vous ?

Eh bien, c’est ça :
 
Il y en a des milliers et pour faire le tour, c’est plusieurs kilomètres de marche et surtout, beaucoup, beaucoup de montées. Pour vous donner une idée, durant cette seule journée, on a monté l’équivalent de 68 étages à pied !

Mais c’était magnifique.
Seul petit bémol, j'avais super hâte d'arriver au sommet pour y voir la vue. Mais... on ne voit absolument rien!

Ces toriis ont été construits en 711 et il est dédié aux dieux de l’agriculture. À voir le nombre de sculptures qu’ils ont érigées, j’espère que leurs terres sont fertiles !

Notre journée en banlieue de Kyoto était loin d’être terminée. Direction suivante ? Le palais d’or. On n’était pas certaines d’y aller, mais ô qu’on l’aurait regretté si on avait raté ça !
On ne peut y entrer, on peut juste le voir. Mais ça valait le coup !

En soirée, on se demandait quoi faire et comme on était tout près d’Osaka, une autre grosse ville – ce ne sont que des grosses villes au Japon ! – on a décidé d'en profiter. C’était à environ une heure de train. Parenthèse ici, c’est assez compliqué de se retrouver avec le transport en commun à Kyoto. Les passes d’autobus sont les mêmes que le métro public, sauf qu’il y a plusieurs lignes de métro et la majorité sont des lignes… privées. Et donc, il faut acheter des billets différents pour chacune d’elles. C’est beaucoup de planification, surtout lorsque toutes les indications ne sont qu’en japonais – évidemment ! – et que les gens qui y travaillent s’expriment dans un anglais de base seulement.

Donc on avait à peine quelques heures pour visiter Osaka. On savait qu’il y avait un magnifique château dans cette ville et qu’il était illuminé en soirée, alors on a décidé de s’y rendre. C’est bien beau tout ça, mais même si on l’aperçoit en sortant du métro, il est encore loin ! Dieu merci, on avait le wifi. Google maps, et notre instinct !

C’était long. Encore de la marche. On approchait les 20 km cette journée-là et on grimpait encore et encore. Mais on l’a trouvé, perché tout en haut d'une île artificielle !
Ensuite, on a voulu aller en ville. Il y a tellement d'affiches, de lumières et de sculptures géantes partout que c'en est presque étourdissant!

 
Mais on devait commencer à se dépêcher pour ne pas rater notre dernier train. Courir pour arriver à l’heure a été l’histoire du voyage ! On s’est promenées un peu dans les rues où les restaurants affichent tous d’immenses répliques de leurs spécialités pour attirer les clients. Pas certaine que ce soit appétissant !
 

Puis on est arrivées à un endroit emblématique de la ville, la rue Dōtonbori. Là-bas, au beau milieu de toutes les enseignes lumineuses qui rappellent Time Square, on retrouve la plus populaire d’entre elles, le coureur qui lève les bras au fil d’arrivée. En fait, ce n’est qu’une publicité d’un confiseur (Glico), mais c’est devenu une grande attraction, alors que tout le monde se fait photographier devant, dans la même position !
On l’a fait nous aussi, mais le résultat n’est pas assez concluant pour que je publie ça ici !

Ensuite, ç’a été une énième course contre la montre. On l’a, encore une fois, fait de justesse. Une maudite chance, car on n’avait pas de plan B. C’était ça, ou on devait passer la nuit à Osaka !

Et finalement, ce jour-là, on a marché plus de 23 km, soit environ… 30 000 pas.

Disons que ça n’a pas pris de temps avant de trouver le sommeil à notre retour à l'hôtel !