C’est cette semaine qu’a lieu le Championnat de fin de
saison de la WTA – ça, c’est le circuit de tennis féminin, pour les néophytes.
C’est en regardant un des matchs – je me suis levée à 4h et à 1h30 du matin
pour en regarder! – que j’ai réalisé que je ne vous avais jamais parlé de mon
expérience aux Internationaux des États-Unis, aussi connus sous le nom du US
Open.
J’y suis allée pour la deuxième fois cette année. La première fois, c’était en 2009. Roger Federer – mon plus préféré au monde! – venait de gagner cinq titres d’affilée. Avec ma chance, je suis tombée sur une des deux seules finales entre 2005 et 2011 (sur 23 finales) qui n’avaient été remportées ni par Federer ni par Rafael Nadal.
Damn you, Juan Martin del Potro. (Je blague, ne pensez pas que je lui souhaite malheur, tsé)
C’est aussi lors de ce tournoi que Serena Williams avait menacé une juge de ligne. J’étais aux premières loges, dans la deuxième rangée! Il n’y avait pas que la juge de ligne qui avait été maltraitée par Williams…
J’avais tellement été impressionnée par cette fontaine que l’on voit toujours à la télévision. J’avais peine à réaliser que j’y étais pour vrai, enfin.
Cette année, même si cinq ans se sont écoulés depuis ma première visite, c’est comme si c’était la veille. Je me souvenais de tous les recoins, de mes petits restaurants préférés, du kiosque Nike qui vendait les produits de la collection de Federer, RF.
Parenthèse ici, en 2009, c’était la première fois que Nike mettait en vente une réplique de la veste que le maître Federer portait. Il en a toujours une différente à chaque tournoi ou deux, agencée à son ensemble. Jusque-là, seulement trois personnes en portaient une : lui-même, son père et son entraîneur. Alors quand j’ai croisé une première personne avec cette veste noire, avec le petit RF blanc et une ligne rouge sur chaque manche, mon premier réflexe a été : «Oh mon Dieu, cette personne connaît Roger!». Puis j’en ai croisé une deuxième, et une troisième. Et j’ai compris. Ils la vendaient. Je la voulais. Il me la fallait. J’ai couru vers le kiosque Nike, où un employé portait la fameuse veste.
- Bonjour, je veux cette veste SVP.
- Ah pauvre toi, il ne nous en reste plus depuis une semaine! (J’étais là juste pour la deuxième moitié du tournoi)
- Mmmm. Je pense que tu ne comprends pas. Je veux cette veste. Je veux TA veste.
Impossible de négocier quoi que ce soit, il ne voulait pas la vendre. Il m’a suggéré de garder un œil sur eBay, car des collectionneurs avaient flairé la bonne affaire au début du tournoi. Cette veste est donc devenue mon obsession et j’ai fouillé sur ce site d’enchères tous les soirs jusqu’à ce que je la trouve. Je vais garder pour moi le prix. Mais sachez qu’elle est vraiment belle!
(Ah et depuis, ils en vendent toujours, alors j’ai acheté ma quatrième cette année – oui, je suis saine d’esprit, je le jure) Fin de ma parenthèse.
Donc, c’est comme si je me sentais chez moi. Je l’aime, ce tournoi. Et je dois me retenir chaque année pour ne pas me sauver dans la Grosse Pomme à la fin du mois d’août.
Température bipolaire
Ce qu’il y a de particulier au US Open, c’est que même si on y va trois jours, il se peut qu’on ait droit à trois températures complètement différentes. C’est ce qui est arrivé cette année.
Le samedi soir? Il faisait tellement froid que c’en était désagréable. On s’est tous acheté un beau coupe-vent (beaucoup trop cher) pour éviter l’hypothermie. Le lendemain dans la journée : chaleur accablante. On doit prendre des pauses du soleil pour ne pas cuire.
Regardez la robe de cette fille devant moi dans une file, ça va vous donner une idée de la chaleur!
Et quelques heures plus tard? Ça :Pas évident de faire des valises pour être prêt à tout!
Cinq ans après ma folie de la veste de Federer, j’en ai racheté une. OK, je l’avoue, deux. Une RF et celle-ci :
Idée de génie
Preuve que les téléphones intelligents se déchargent à la vitesse de l’éclair, ils ont eu la brillante idée d’installer des bornes de recharge un peu partout. Et elles étaient toujours toutes prises! On laissait le cellulaire à l’intérieur, on barrait la porte et voilà, on revenait plus tard!
Le mien, qui est pourri, a passé presque tout le tournoi dans une des petites cases…
Chansons «cool»
Mention honorable au DJ qui a trouvé des chansons spéciales pour quelques joueuses, qui leur seyaient (eh boy, c’est rare que je conjugue ce verbe-là comme ça – en passant, ç’aurait été siéent, au présent – de rien pour le cours de français!).
Ainsi, on entendait Roar, de Katy Perry lorsque Serena Williams arrivait (elle avait une robe en léopard), Genie in a Bottle de Christina Aguilera pour «Genie» Bouchard, la Macarena (quelqu’un se souvient qui chantait ça?) pour Ekatarina Makarova et Sweet Caroline de Neil Diamond pour Caroline Wozniacki.
J’ai pris quelques belles photos des joueurs en action, en voici quelques-unes!