J’ai déjà eu une amie qui était une grande fan des Penguins
de Pittsburgh. Dans un élan de folie, on a décidé d’aller passer nos vacances
de Pâques dans la ville de l’acier, en 2009.
C’était mon deuxième voyage pour aller voir des matchs de la
LNH, mais c’est pas mal à ce moment qu’est née ma tradition de «voyage de
filles annuel pour aller voir du sport».
À l’époque, nos finances n’étaient pas à leur mieux, disons. Alors nous avons cherché les destinations les plus «cheaps» pour ce weekend. Résultats? Nous allions voir des matchs à Pittsburgh, New York (Islanders) et au New Jersey.
Parenthèse ici sur le prix des billets, je n’ai jamais réussi un autre voyage avec des billets aussi peu coûteux. On a payé environ 45$ chacune pour les Penguins, 25$ pour les Devils et un gros 19$ à New York. Le pire, c’est qu’au match des Islanders (contre le Canadien!), le placier nous a pointé nos bancs – presque tout en haut – en disant «vos billets sont là-bas, mais comme il n’y a personne, vous pouvez vous asseoir ici», et le «ici» était une bonne vingtaine de rangées plus bas!
Revenons maintenant à Pittsburgh. Mon amie avait tellement hâte d’enfin voir «ses» Penguins qu’elle a hurlé dès qu’on a vu la première pancarte annonçant cette ville sur l’autoroute. Nous étions parties vraiment très tôt le matin et j’avais conduit les presque 1000 km pour s’y rendre avant l’heure du souper.
Une autre de mes amies avait déjà habité à Pittsburgh et m’avait conseillé d’aller faire un tour à Station Square. C’est de l’autre côté de la rivière et on y trouve des restaurants et des boutiques. On n’avait cependant pas beaucoup de temps pour en profiter puisque le match – contre les Devils – était le soir même.
Comme c’était mon premier «gros» voyage de hockey, j’ai commis quelques erreurs de débutante, comme celle de ne pas réserver l’hôtel à l’avance. Résultat? On a dû faire une dizaine d’appels une fois sur place et on s’est retrouvées à payer 200$ pour une nuit dans une chambre tellement trop grande qu’il y avait… un bain-tourbillon à côté du lit. Disons que nous n’en avons pas du tout profité! Heureusement, l’hôtel offrait le service de navette gratuitement, alors on en a abusé, question d'avoir un peu l'impression d'en avoir pour notre argent!
À l’époque, les Penguins jouaient encore au Mellon Arena, aussi connu sous le nom de «Igloo». Pour deux raisons – la deuxième est de mon cru – il ressemblait carrément à un igloo, autant de l'extérieur que de l'intérieur :
Et deuxièmement, on gelait à l’intérieur!!! Nous avions des billets dans la toute dernière rangée et pour vous donner une idée, ma tête touchait le plafond de l’igloo. Aucun chauffage dans notre coin!
Les bancs étaient d’un orange brûlé des années 70. C’était… spécial.
Nous étions complètement affamées à notre arrivée à l’aréna et nous avons commandé des nachos. C’est un classique dans un événement sportif, mais celui-ci… on en parle encore! Je vous explique. En gros, je dirais que la quantité de croustilles n’était pas du tout proportionnelle à la garniture. Il y avait une tonne de fromage (du style Cheese Whiz fondu), des fèves (!?!), des légumes, et encore du fromage. Le tout servi avec un minuscule pot de salsa et évidemment AUCUNE serviette de table. Bref, on a passé autant de temps à se lécher les doigts en essayant d’avoir un peu de classe qu’à manger les fameux nachos.L’actuel amphithéâtre des Penguins, le Consol Energy Center, était en construction, de l’autre côté du stationnement. Depuis, l’Igloo a été détruit. Dommage! Mais c’est une des raisons pour lesquelles je me dois de retourner à Pittsburgh pour voir un autre match!
Des ponts jaunes partout
Ceux qui me connaissent savent que j’ai une fascination pour les ponts. Eh bien, à Pittsburgh, j’étais servie! En tout, il y en aurait, selon une étude de 2006… 446! Mais je ne les ai pas tous vus! Des ponts majeurs pour aller au centre-ville, il y en a une bonne vingtaine, dont plusieurs sont jaunes. Je ne sais pas pourquoi, mais à noter que toutes les équipes sportives de la ville ont aussi du jaune dans leur logo (Steelers, Penguins, Pirates)!
Il y en a deux qui mènent aux stades de baseball et de football, qui sont tout juste de l’autre côté de la rivière, à deux pas du centre-ville. D’ailleurs, celui qui mène au stade des Pirates – le PNC Park – porte le nom d’un ancien joueur, Roberto Clemente.
En face de la ville, on retrouve le mont Washington. Nous y sommes allées de jour et de soir, question d’avoir de belles vues d’ensemble de la ville. Voici ce que ça donnait :En terminant, voici une maison assez unique juchée tout en haut du mont Washington!