dimanche 9 octobre 2022

P’tites vites de la Norvège

Après les sagas entourant le transport de Charlot et ma super mésaventure, voici un peu plus de légèreté avec les p’tites vites de la Norvège!

D’abord, c’est vraiment niaiseux, mais très déboussolant : ils n’ouvrent pas les portes du même sens que nous. Chez nous, quand on entre quelque part, on pousse la porte et quand on rentre dans un commerce, on la tire pour pouvoir sortir rapidement en cas d’urgence. Eh bien, ici, c’est le contraire. Vous dire le nombre de fois où je pensais m’être embarrée dans ma chambre d’hôtel…

La technologie est très avancée pour ce qui est des péages et des stationnements. D’abord, les voitures ont soit un transpondeur pour les péages, soit les stationnements ou autoroutes lisent les plaques. Rien de bien nouveau me direz-vous et c’est vrai. Mais c’est au moment de la sortie que ça change tout. Le système lit notre plaque et envoie la facture ou encore, on va à une borne et on dit qu’on s’en va et avec notre numéro de plaque lu par la caméra à l’arrivée, on paie le montant exact.

Il y a aussi une application bien plus avancée que celle qu’on a à Montréal. Elle a une géolocalisation, si bien qu’on n’a pas besoin de mémoriser le numéro de la place, mais juste de choisir le secteur (très précis) sur l’app. Ensuite on tourne la roue et on met du temps comme on veut. La grosse différence? SI on part avant la fin, on peut l’arrêter et ne pas payer pour rien. Du génie!

J’ai appris qu’en Norvège, un peu comme en Ontario, les seuls endroits où on peut acheter du vin sont les Vinmopolet. On s’entend que c’est assez clair que c’est le monopole du vin! Sinon, dans les épiceries et dépanneurs, ils ont le droit de vendre la bière et les boissons alcoolisées jusqu’à 20 h en semaine et si ma mémoire est bonne, jusqu’à 17 h les weekends. Et dire qu’on chialait au Québec pendant le couvre-feu!

Sinon, parenthèse, tout est cher ici. Vaut mieux juste payer et ne pas penser à la conversion.

Ils vendent le lave-glace dans des emballages comme ça. C’est toujours du plastique, mais il semble moins épais. 

Je ne sais pas si c’est plus efficace pour l’environnement mais ce qui l’est, c’est la consigne sur les bouteilles d’eau. Au début, je ne savais pas et à un moment, j’ai remarqué un 2 KR d’ajout à ma facture. J’ai demandé ce que c’était et on m’a expliqué que c’était la consigne, de même que sur les canettes (je le sais pour le Red Bull, à voir pour le reste!) et le caissier m’a dit que le pays avait un taux de retour frôlant les 100 %. C’est super! Alors je garde toutes mes bouteilles et canettes et je vais aller faire un tour dans une gobeuse comme je le fais au Québec avant de partir!

Je suis partie en fin de campagne électorale au Québec et je ne peux m’empêcher de penser au fameux troisième loin à chaque fois que j’emprunte un pont, un tunnel ou un traversier. Pour vrai, faudrait pas que les gens de Québec viennent ici… ils seraient tellement jaloux! Je ne peux même pas imaginer combien tout ça a coûté, mais il y en a des tonnes. À date, mon plus long tunnel faisait un peu plus de 24 km. Il y en a même qui ont des carrefours giratoires à l’intérieur!

 

Au début, ce n’était pas évident avec la langue, mais je dois avouer que ça ne m’a pas pris de temps pour me débrouiller avec les affiches. J’ai appris quelques mots – je ne les prononce pas, je les lis! – et souvent, ça ressemble au français ou à l’anglais, mais comme si c’était écrit au son. Je vais me retenir de faire des gags d’ados illettrés qui clavardent avec ce langage…

 

Cela dit, l’option traduire dans la lentille de la caméra d’Android est extraordinaire. J’aurais aimé l’avoir pour tous mes autres voyages, notamment au Qatar et au Japon!

Les routes ne sont vraiment pas larges et on rencontre des semi-remorques et des autobus. Pas toujours plaisant, mettons.

Un voyage n’en serait pas un sans que je perde de quoi d’important. (Heureusement je le retrouve souvent par miracle!) Après ma caméra à Washington et à Seattle, mon laptop à Londres et mes boucles d’oreille à Barcelone (lisez les blogues si ça vous dit, vous allez voir comment c’est du grand n’importe quoi avec moi!), cette fois, je me suis rendue compte juste avant de prendre une photo de ma poupée (elle a son compte instagram tout comme Charlot, je dois les remplir) que… il me semble que j’avais un manteau. Eh merde, j’ai dû le déposer pour prendre une photo de Charlot. Mais où? Je me mets à courir, du moins courir avec une sacoche, une caméra et un chien en laisse, pour retourner sur tous mes pas. C’est évidemment à l’autre bout complètement que je vois, accroché sur je ne sais quoi, mon manteau!!! 

Merci à la personne super honnête et gentille qui l’a trouvé! En retournant à la voiture, je fais une vérification automatique pour voir si j’ai tout. Il y a un running gag dans ma famille que ma poupée a une tonne d’animaux et qu’elle en emmène un par voyage. Cette fois, c’est son paresseux. Je ne le trouve pas. Le hic, c’est qu’ils sont difficiles à trouver – et chers! – ces maudits jouets-là. Je cours donc à l’endroit où j’ai paniqué pour mon manteau, dans l’espoir que le vent ne l’ait pas lancé dans l’eau.

Tout en priant St-Antoine-de-Padoue comme je l’ai fait plus tôt et chaque fois que je cours après quelque chose, j’aperçois au loin une petite tache rose par terre. Son paresseux! Fiou!

Voici le résultat de la photo avec la poupée et le paresseux, prise après mes deux courses folles.

Mais je n’ai pas eu ma leçon. À date, j’ai déjà perdu mes lunettes de vue et pas un, mais DEUX adaptateurs de carte SD pour mon laptop puisque je voyage avec ce que j’appelle mon laptop de secours et que j’ai oublié qu’il n’avait pas d’entrée pour la carte de ma caméra. J’en ai évidemment à la maison, mais si je veux avoir mes photos sur mon portable… Pas le choix. Sauf que j’en suis à mon troisième achat. Je vais probablement me l’attacher dans le cou.

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