Lors de mon dernier voyage, j’ai gardé la capitale de la Slovénie, Ljubljana (qu’on prononce Loubiana et qui contient beaucoup trop de consonnes pour rien!), pour la fin.
Voici donc quelques faits saillants, ou « p’tites vites »
sur cette ville.
Lorsqu’on fait des recherches sur Ljubljana , une des premières photos qui apparaît est celle-ci :
En toute honnêteté, celle que je voyais toujours était encore plus belle, avec une rivière turquoise, mais je n’arrive plus à la trouver! Donc, à mon arrivée, je me suis dit que j’irais faire une petite croisière sur la rivière. Il y a quelques arrêts où des bateaux de différentes compagnies offrent ce trajet aller-retour qui dure une heure au total.
Je me doutais bien que ce ne serait pas aussi beau. J’avais déjà vécu une « déception Instagram » à Cinque Terre, notamment. Mais je n’étais pas la seule, puisque d’autres touristes qui sont embarquées en même temps que moi ont dit « oh, pas tout à fait comme sur les photos! »
Mais bon, c’était quand même beau. La première demi-heure vaut la peine puisqu’on passe notamment sous le triple pont, qui fait partie du patrimoine de l’UNESCO. Le premier a été construit en 1842 et n’avait rien d’exceptionnel. Mais entre 1929 et 1932, l’architecte Jože Plečnik a décidé d’en ajouter deux au même endroit pour les piétons. Difficile de comprendre la logique derrière tout ça, mais ça en fait aujourd’hui la renommée de la ville.
Après avoir vu les sculptures de la sirène à Copenhague au Danemark et de sa « jumelle » à Varsovie, j’ai été surprise de croiser celle femme nue à Ljubljana, qui m'a fait penser aux sirènes, même si elle a des jambes, telles une Ariel qui a donné sa voix à la méchante de l'histoire. Elle semble toutefois être beaucoup moins importante puisque la documentation à son compte est assez rare!
Comme chaque fois que je voyage, je vérifie sur le site Atlas Obscura si quelque chose d’intéressant se trouve où je suis. On y soulignait les décorations sur les cheminées d’une usine. Rien d’extraordinaire selon moi, mais j’étais bien contente de les apercevoir du haut de la petite montagne sur laquelle est juché le château.
J’ai été surprise de voir ceci au sommet de deux édifices au centre-ville :
C’est la Place de la République et malgré mes visites guidées et mes recherches, je ne sais toujours pas pourquoi on retrouve ce genre d’architecture au sommet. Tout ce qu’on nous a dit pendant la visite, c’est que c’est passé récemment d’un grand stationnement à une place piétonne. On repassera pour les informations utiles…
Un des trésors cachés des passionnés de trucs bizarres comme moi se trouve dans une petite rue piétonne de la capitale. Je ne l’aurais jamais trouvée sans le site Atlas Obscura. On y trouve environ 700 petites sculptures de visages expressifs, que ce soit des grimaces, des airs de surprise ou de tristesse.
Une des raisons pour lesquelles j’ai choisi la Slovénie, c’est le fait que ce pays était plutôt petit et me permettait de l’explorer en un court séjour. Ces pancartes annonçant les villes à proximité dans divers pays le démontrent bien.
Une autre des suggestions d’Atlas Obscura (je sais, c’est vraiment une obsession!) était d’aller voir les statues de chiens dans le parc où se trouve le château Tivoli qui sont particulières parce qu’elles n’ont pas de langue et que cela est vu comme une grande énigme. La marche était longue pour s’y rendre et ça ne valait pas tellement la peine, mais les voici :
J’avais également vu (sur le même site, vous l’aurez deviné) des photos de maisons avec un tas de squelettes à l’avant, qu’on annonçait comme des vestiges de baraques militaires. Je les ai un peu cherchées et j’ai compris que c’était dans un quartier qui ressemble à un autre que j’avais visité au Danemark, Christiana, où les résidents ne semblent pas très enclins à suivre les règles de la société, mettons. Je sais que c’était sécuritaire, mais j’ai tout de même rangé ma caméra dans mon sac et pris des photos subtilement avec mon cellulaire. Je me souvenais que c’était déconseillé de prendre des photos à Christiana et on pouvait aussi voir des affiches nous incitant fortement à ne pas photographier les habitants. Il y avait également quelques sans-abris, alors je me suis gardé une petite gêne.
C’était toutefois sociologiquement et artistiquement plutôt intéressant!





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