jeudi 9 mai 2019

Résoudre un mystère entourant Boeing en banlieue de Seattle


J’ai toujours eu une fascination pour les avions. Je l’avoue, même si on m’a expliqué 1000 fois le principe physique qui fait en sorte que ça vole, ça ne me rentre pas dans la tête et je suis toujours impressionnée.

C’est pour ça qu’il n’était absolument pas question que je rate la visite de l’usine Boeing d'Everett, en banlieue de Seattle. Malheureusement, on ne peut traîner de caméra, ni même de cellulaire (ce qui a scrappé ma moyenne de pas quotidiens et qui m’a empêchée de prendre des photos subtilement) ou tout simplement de sac ou de sacoche. Et on est bien avertis qu’on se fera escorter par la sécurité si on sort un cellulaire qu’on avait caché. Ça ne me tentait pas trop de jouer avec le feu, alors les images sont dans ma tête.

Tout ce que j’ai pu prendre, c'est ce qu'on voit à la sortie :


 
 
Et les hangars vus de l’autoroute.


 


Mais… j’ai trouvé quelques photos sur le Web et les voici, pour que vous puissiez voir à votre tour!


 
C’était vraiment intéressant. Mais bon, c’est certain que c’était avant qu’on apprenne que les 737 MAX ne sont pas très fiables…

Ce sont les installations les plus grandes au monde. Normal, faut quand même les faire fitter à l'intérieur tous ces Boeing-là! Pour vous donner une idée, on peut y faire entrer 75 terrains de football!

On parcourt les garages – on se promène d’un à l’autre en autobus tellement c’est grand – et on marche dans les hauteurs, où on admire le travail des 30 000 employés.

On voit les étapes, de la construction du fuselage à la pose des ailes et tout. C’est tellement impressionnant!

La dernière étape est la peinture, qui prend environ quatre jours à faire. Sachez qu’il y a tellement de peinture que ça ajoute de 600 à 1200 lb à chaque avion!

Comme je n’ai pas pu prendre de notes sur place et que je ne l’ai pas plus fait à mon retour à l’auto, j’ai peu de détails. Par contre, je me souviens de l’explication du nom des avions commerciaux 7x7, parce que j’étais intriguée et que j’ai posé la question à mon guide.

Lorsque Boeing a décidé d’ajouter à son offre – elle était une compagnie d’avions militaires après la Deuxième Guerre mondiale –, elle a décidé de revenir dans le créneau commercial, mais aussi des missiles et des astronefs. Boeing a alors décidé de différencier les départements d’ingénierie en les rassemblant avec des numéros de modèles par blocs de 100 pour toutes les nouvelles productions : les 300 et 400 seraient encore les aéronefs, les 500 seraient pour les moteurs à turbine, les 600 pour les fusées et les missiles et les 700 pour les avions de transport.

Le département de marketing n’aimait pas que le premier de cette nouvelle mouture porte le nom de 700, alors ils ont sauté tout de suite au 707 parce que c’était plus accrocheur. Ensuite, ils ont changé le chiffre du milieu pour chaque génération, mais ont toujours gardé la formule 7x7, à une exception près du 720, qui était d’abord le 707-720.

Comme ils travaillent sur leur petit dernier, le 797 depuis quelques années déjà, j’ai demandé au guide ce qu’ils allaient faire après et évidemment, c’est la grande question et nous devrons patienter pour avoir la réponse!

 
 

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